Les échanges de la matinée du 26 juillet ont porté sur la thématique de la communication, objet du premier atelier. La première communication, présentée par Hervé Menkem de Wimax Africa, portait sur " les télécommunications et environnement ". M. Menkem a notamment insisté sur le rôle structurant des télécommunications dans la diffusion de l'information et la communication sur le développement durable. Il a relevé l'apport des technologies sans fil comme le Wimax dans la réduction de la fracture numérique, en présentant un exemple en Mauritanie.
Le deuxième exposé de l'atelier était consacré à Médiaterre. Il a été présenté par Monique Trudel et François Ossama, respectivement responsables des portails Education et Afrique Centrale. Cette présentation a permis de rappeler aux participants l'historique et les objectifs de Médiaterre, dont la diffusion de l'information, en langue française, sur les problématiques du développement durable, la réduction de la fracture numérique à travers le renforcement des capacités, la couverture d'évènements internationaux. Les participants ont été édifiés sur la gouvernance de Médiaterre et sur les données illustrant son important développement : 2500 dépêches publiées chaque année, 5000 visiteurs par jour et 2 millions de pages consultées par mois. Par la suite les présentateurs ont insisté sur la participation de chaque acteur. Médiaterre donne la possibilité à chacun de publier des dépêches. La procédure de publication, partant de l'inscription a ainsi été décrite.
Magalie Morel et Pauline Côté, chercheurs à l'UQAR ont présenté les résultats d'une étude sur " les représentations sociales d'enseignants et de parents en regard de l'éducation à la santé, à l'environnement et au vivre-ensemble : étude comparative Rimouski-Moncton ". Les objectifs de ce travail de recherche étaient d'analyser et de comparer les représentations des parents et des enseignants résidents à Rimouski et à Moncton de ce qu'est l'éducation à la santé, l'éducation relative à l'environnement et l'éducation au vivre-ensemble. L'étude a montré qu'il existe une ligne directrice, peu importe le milieu choisi. La notion de respect apparaît centrale et fait le pont avec un des grands objectifs des systèmes éducatifs, à savoir la visée d'éducation à la citoyenneté.
Notons qu'en ouverture de cette session plénière, en marge du premier atelier, une communication sur l'éducation à l'environnement dans l'enseignement de base au Cameroun a été faite par Mme Njeck, représentant du ministère camerounais de l'Education de base. Elle a présenté " l'Education à l'environnement " comme réponse de son ministère au défi de l'environnement. Ainsi, depuis 2000-2001, l'éducation à l'environnement a été intégrée dans les programmes scolaires, avec pour but d'obtenir des modifications de comportement, de développer la responsabilité individuelle, de développer chez élève une bonne connaissance du milieu, en l'amenant à tenir compte de l'équilibre naturel qui ne doit pas être rompu. Ces programmes intègrent des méthodologies pédagogiques et didactiques adaptées, permettant d'atteindre les objectifs visés.