Mme MIREILLE BALLESTRAZZI, Présidente d’Interpol, a assuré que la relation entre sécurité et développement est étroite, mais ambiguë. Il n’y a pas de développement sans sécurité, a-t-elle relevé, arguant que des routes non sûres, des frontières poreuses, la corruption ou encore les grands trafics criminels sont des obstacles majeurs à un développement durable. D’autre part, a-t-elle poursuivi, la sécurité a besoin d’un environnement économique et social favorable pour financer un recrutement de qualité, une formation selon les standards les plus modernes et des rémunérations permettant de résister à la corruption. Mme Ballestrazzi a indiqué que dans la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, la pérennité dépendra de l’établissement de normes, de concepts, d’instruments réellement mondiaux et partagés, élaborés en commun, et fondés sur des valeurs universelles.
Source : ONU