Alors que la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) se poursuit à Paris jusqu'au 11 décembre, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est déclaré jeudi encouragé par les plans d'action présentés par les Etats membres au début de cette conférence qui a pour but d'arriver à un accord sur le climat.
« J'ai été très encouragé par ce que j'ai vu et entendu lors de l'ouverture de COP21. Les dirigeants mondiaux ont fait précisément ce qu'on leur demandait de faire : donner un coup de pouce aux négociations », a dit M. Ban lors d'un point de presse au siège de l'ONU à New York.
« Pratiquement tous les pays ont soumis des plans d'action sur le climat, appelés Contributions prévues déterminées au niveau national (INDC). Les grandes économies ont pris d'importants engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Beaucoup de pays développés ont pris de nouveaux engagements financiers pour aider les pays pauvres et vulnérables à s'adapter aux impacts climatiques », a-t-il ajouté.
Le chef de l'ONU a également noté que ces derniers jours, des philanthropes et des entrepreneurs ont promis de nouveaux investissements, citant notamment la Coalition pour une percée dans l'énergie annoncée par le philanthrope américain Bill Gates.
Le Secrétaire général était présent à l'ouverture de la COP21 lundi 30 novembre et il devait de nouveau s'envoler jeudi soir pour Paris où il participera samedi à la « Journée d'action » à la COP21. Cette journée sera l'occasion de présenter un certain nombre d'initiatives et de partenariats impliquant des villes, le secteur privé et la société civile.
« Dans l'économie mondiale, la transition vers un avenir à faibles émissions est bien engagée. Dans la salle des négociations, il y a encore beaucoup à faire. Des questions cruciales n'ont pas été encore réglées et il ne reste plus beaucoup de temps », a souligné M. Ban au sujet des négociations entre Etats membres pour arriver à un accord sur le climat.
« Je continue à pousser les pays développés à reconnaître leur responsabilité à prendre la tête des efforts, tout en exhortant les pays en développement à faire plus en rapport avec leurs moyens accrus », a-t-il ajouté.
« Le monde est resté trop longtemps sans un accord climatique universel qui inclut tous les pays. Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps », a-t-il encore dit. « Il n'y a pas d'accord parfait. Mais notre objectif est clair : un accord qui réponde vraiment aux changements climatiques et mette le monde sur la voie de la prospérité, de la stabilité et de la paix sur le long terme ».
Communiqué de l'ONU (573 hits)
Extrait sonore Radio ONU : Mise en perspective : Jérôme Longué (439 hits)