L’Organisation internationale du Travail (OIT) s’est réjoui de l’accord conclu ce samedi à la Conférence sur le climat  (COP21) par 195 pays qui se sont engagés à lutter contre le changement climatique et à préparer la voie à un avenir durable et sobre en carbone.

L’accord rappelle particulièrement «les impératifs d’une transition juste pour la population active et la création d’emplois décents et de qualité, conformément aux priorités de développement définies au niveau national».

«Le monde a fait beaucoup de chemin en réalisant qu’agir sur le changement climatique et la promotion de la création d’emplois et de l’inclusion sociale sont des défis inextricablement liés au 21e siècle, des défis qu’il faut relever ensemble si nous voulons réaliser les aspirations de justice sociale», a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, qui a participé à la COP21.

L’Accord de Paris  reconnaît l’importance de l’interdépendance entre les actions de lutte contre le changement climatique d’un côté et l’emploi et l’inclusion sociale d’un autre. C’est aussi un appel lancé aux acteurs du monde du travail à assumer leur rôle.

«Les propositions de l’OIT  récemment adoptées en faveur d’une transition vers une économie respectueuse de l’environnement peuvent devenir un instrument puissant pour traduire cet accord mondial en politiques nationales visant non seulement à protéger l’environnement mais aussi à créer des emplois décents et à étendre la protection sociale», a déclaré Guy Ryder.

Le Directeur général de l’OIT a aussi rappelé que l’Initiative verte de l’OIT serait un important canal pour galvaniser le monde du travail afin qu’il contribue à la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de Paris.

L’OIT estime que la réponse aux problèmes mondiaux en matière de protection de l’environnement, de développement économique et d’inclusion sociale doit s’ancrer dans le travail décent et prendre un virage équitable vers le développement durable.

L’écologisation des entreprises, des pratiques sur le lieu de travail et du marché du travail plus largement est vitale pour l’atténuation du changement climatique qui doit être inclusive et juste pour les entreprises, les travailleurs et les communautés.

«L’OIT se tient prête à travailler avec ses mandants – gouvernements, travailleurs et employeurs – parce que nous poursuivons collectivement une transition juste vers des économies et des sociétés écologiquement durables pour tous», a conclu M. Ryder.

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