Le Ministre Provincial de l’Environnement et Développement Rural de la Province de l’Equateur en République Démocratique du Congo, Célestin BOLILI MOLA a procéder le Lundi dernier au Jardin Botanique d’Eala, au lancement de l’Atelier sur « l’inventaire forestier nationale de la République Démocratique du Congo » ces travaux avaient comme objectif de sensibiliser les autorités politico – administratives et autres parties prenantes de cette province a annoncé l’Agence Congolaise de Presse (ACP).
Dans son allocution, le Ministre révèle que la stratégie REDD est basée, sur sept piliers, notamment l’aménagement du territoire, la sécurisation foncière, l’exploitation agricole et forestière durable, la compensation des effets négatifs de l’exploitation forestière et minière, la promotion d’un accès à une énergie durable, la maîtrise de la croissance démographique et l’amélioration de la gouvernance. Il rappelle également que le pays est engagé dans le processus REDD depuis 2009, enfin de promouvoir une gestion qui permet l’utilisation durable de terre, de dresser de manière intégrée les divers moteurs de la déforestation et de stabiliser le couvert forestier.
En outre, il signale également l’engagement de la République Démocratique du Congo a financé le plan d’investissement REDD 2016-2020. Cette stratégie a été déclinée de façon opérationnelle, dans un plan d’investissement REDD qui fixe le cadre programmatique. Ce plan d’investissement a été validé en Septembre 2013, mais actualisé en 2015, pour couvrir la période 2016-2020.
L’engagement de la République Démocratique du Congo
Le 22 Avril 2016, le gouvernement de la R.D.C avait signé une lettre d’intention avec l’initiative pour la forêt de l’Afrique Centrale (CAFI) dans laquelle cette dernière s’engage à financer à hauteur de 200 millions de dollars américains. Le plan d’investissement REDD sur 2016-2022 dont 190 millions de dollars USD au travers du fonds national REDD (FONAREDD). Pour répondre aux exigences de la convention cadre des nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) ; a déclaré le Ministre, la R.D.C souhaitant participer au mécanisme REDD doivent élaborer un système national de surveillance des forêts (SNSF), capable de mesurer l’impact des activités anthropiques sur les émissions ou absorptions de gaz à effet de serre (GES) liées au secteur forestier. Dans ce cadre, a-t-il fait remarquer, la R.D.C à l’ambition de se doter d’un SNSF opérationnel et fiable.
Comment y parvenir ?
Le Ministère de l’Environnement à travers la direction des inventaires et aménagement forestier (DIAF) et la direction du développement durable, doit poursuivre le travail entamé avec l’appui de la FAO et de la JICA pour opérationnaliser le SNSF et développer ses différents piliers comme le système de surveillance des terres par satellite (SSTS). L’inventaire forestier national (IFN) l’inventaire de gaz à effet de serre (IGES) et le niveau d’émission de référence des forêts (NERF).
Parmi les différents piliers technique du SNSF a-t-il insisté l’IFN est un outil indispensable pour évaluer les ressources forestières et planifier leur utilisation de manière durable soulignant que dans le cadre spécifique de la REDD , l’IFN doit permettre de mesurer les stocks de carbone forestier dans les différentes strates forestières des pays.