Sur financement de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) que dirige Dr Noé Woin lance, solennellement, le début des travaux du projet Laboratoire Vivant d’Agriculture Durable (LVAD) à Ntui (centre-Cameroun), le 04 novembre 2024.
«Lancer officiellement le début du projet dans la localité de Ntui ; familiariser les parties prenantes au concept et approches du projet LVAD, agroécologie, Laboratoire vivant et processus de Co-création; présenter le laboratoire vivant déjà existant dans le cadre du projet Central and Eastern Africa through transdisciplinary Agroecology Living Labs (CANALLS) et recueillir les attentes des acteurs ; restitution de l'enquête diagnostic ; compléter la cartographie participative des acteurs; créer une analyse structurelle des causes et des effets des principaux défis auxquels sont confrontées les parties prenantes sur la chaîne de production et de valeur du vivrier ; identifier et adapter les pratiques agroécologiques et leurs combinaisons pour surmonter les défis les plus pertinents identifiés par les parties prenantes ; prototypages de systèmes innovants pour la campagne 2024 ; créer une analyse structurelle des causes et des effets des principaux défis auxquels sont confrontées les parties prenantes sur la chaîne de production et de valeur du cacao ; et identifier et adapter les pratiques agroécologiques et leurs combinaisons pour surmonter les défis les plus critiques identifiés par les parties prenantes».
Voilà, en droite ligne de la vision des pouvoirs publics, les principaux objectifs de ce projet innovant qui vise à limiter le niveau de déforestation et surtout à booster la production des cultures vivrières (manioc, macabo, igname, bananier pantain, patate douce, pommes de terre…) afin de consolider durablement l’autosuffisance et la sécurité alimentaires au Cameroun.
D’après le porteur du projet, Dr Hermine Claudine Mahot (chercheuse à l’IRAD), les résultats attendus sont, entre autres : la sensibilisation des autorités et acteurs de la chaine de valeurs du secteur vivrier de la localité ; la maîtrise du système de fonctionnement du secteur vivrier avec tous ses acteurs influents et influencés ; l’identification des défis par les différents acteurs et les plus pertinents seront retenus; et l’identification et sélection des solutions techniques intégrant les connaissances locales et scientifiques pour les expérimentations à venir.
À l’occasion, selon les promoteurs du projet, 25 producteurs (femmes et hommes) du secteur vivrier de cette localité du département du Mbam-et-Kim sont attendus.