Des experts venus du Mali, du Niger, du Sénégal et du Burkina Faso ont pris part les 7 et 8 février derniers, à une réunion technique restreinte du comité sous-régional de pilotage du Fonds Italie/CILSS. Cette réunion avait pour objectif de les informer sur le contenu technique et la mise en oeuvre du programme régional de gestion durable des terres et d'adaptation aux changements climatiques au Sahel et en Afrique de l'Ouest (PRGDT) et d'amender les propositions de projets élaborées par les consultants de ces pays sus-cités. Le coordonnateur du programme régional d'appui sécurité alimentaire - lutte contre la désertification population-développement (PRA/SA LCD DEV POP du CILSS), Mohalmoudou Hamadoun, a, dans son allocution, souligné que cette réunion découle de la bonne collaboration entre le secrétariat de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CCD) et le CILSS. C'est ainsi qu'en mai 2011, le secrétariat de la CCD a mobilisé des fonds pour accompagner les quatre pays d'interventions du Fonds Italie/CILSS, à savoir le Mali, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso, dans l'élaboration des projets de gestion durable des terres et des ressources naturelles. Mohalmoudou Hamadoun a mentionné que l'accompagnement du secrétariat de la CCD et le Fonds Italien/CILSS vise d'une part, à entreprendre avec les acteurs concernés des Zones à risques environnemental et social élevés (ZARESE) de ces pays, l'identification et l'élaboration de projets d'investissements de gestion des terres et des ressources naturelles épousant les orientations de la stratégie décennale 2008 - 2018 de l'UNCCD, et d'autre part, à tenir pleinement compte des acquis de l'évaluation du Fonds Italie/CILSS et être en synergie avec les projets en cours d'exécution par le CILSS, notamment le PRGDT qui a démarré en mars 2011. Le président du comité national de pilotage/Burkina Faso, Adama Compaoré, a confié que le PRGDT, dans sa mise en oeuvre, bénéficiera de la compétence et de l'expertise du CILSS. " L'approche du PRGDT est un programme participatif pour lutter contre les changements climatiques ", a-t-il affirmé. Adama Compaoré a porté à l'attention des experts des quatre pays concernés qu'au regard du manque de moyens financiers, qu'il faudrait maintenant élaborer des projets de qualité, en vue de les soumettre aux partenaires techniques et financiers. La dernière réunion technique restreinte du comité sous-régional de pilotage du Fonds Italie/CILSS a eu lieu à Dakar au Sénégal.

 Le Pays