C’est un important débat, notamment au regard de la gestion des forêts des pays francophones du Sud, qui s’est tenu durant toute la matinée du jeudi 8 octobre, sur la capacité de l’Initiative REDD à devenir une proposition sur la table des négociations de l’après-Kyoto, avec des possibilités d’élargissement vers la Convention sur la conservation de la diversité biologique. Il s’agit, il faut le rappeler, d’une initiative portant sur la limitation des émissions à travers la lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts. Les débats ont bénéficié, il convient de le noter, d’une traduction simultanée en français. Ils ont été précédés d’exposés portant sur les effets du déboisement et sur des illustrations des implications d’une telle initiative financière sur la gouvernance du secteur forestier au Ghana, au Congo-RDC et au Cameroun notamment. Par ailleurs, ils ont permis d’expérimenter une méthode originale de recueil des points de vue de l’assistance à travers un système de vote en direct sur un ensemble de questions visant à établir la pertinence et les chances d’aboutir de cette initiative. Les débats très riches ont permis de comprendre les mécanismes de REDD et leur action éventuelle sur la gouvernance forestière et la lutte contre la réduction des émissions.
[CMN2008]
07/10/24 à 12h30 GMT