La deuxième partie de l'atelier consacré aux cadres juridiques et institutionnels efficaces pour les aires protégées (AP) qui s'est tenue ce jeudi 9 octobre (Congrès de la nature) fut consacrée à l'étude du Programme de travail de la Convention sur la Biodiversité (Rio, 1992) relatif aux aires protégés et à la gouvernance novatrice sur le terrain. Ainsi les éléments principaux du programme furent présentés à travers les exemples concrets des AP asiatiques (Bangladesh, Inde, Népal, Pakistan). Il s'agissait principalement du volet consacré à la gouvernance participative, avec son aspect économique et socio-culturel ou encore de l'utilisation des bénéfices pour la lutte contre la pauvreté et de la reconnaissance des différents types de gouvernance incluant les communautés des aires concernées.
La question de la prise en compte par les systèmes des AP des divers droits coutumiers locaux fut aussi soulevée. En effet la richesse et la diversité de ces coutumes peut apparaître comme un obstacle à leur introduction dans le système international et les systèmes nationaux. Néanmoins certaines expériences, comme celle de la Malésie contredisent cette thèse. A cet égard M. John Scott a effectué une étude comparative mettant en relief les principes découlant des différents droits coutumiers locaux identifiés comme principes communs. Il paraît regrettable que, comme l'a constaté l'intervenant, les coutumes locales ne soient pas plus largement incluses dans la gestion des AP.
Enfin, l'exemple concret de l'AP WaiWai (au sud du Guyana), citée comme un exemple de bonne gouvernance a été abordé par un représentant de la communauté locale.
[CMN2008]
07/10/24 à 12h30 GMT