B. Ouedraougo a réaffirmé que le développement durable doit s'entendre en terme de sécurité, de bien être et de responsabilité, nécessitant de trouver un juste équilibre entre l'exploitation de la nature et l'exploitation de l'environnement pour partager et assurer la responsabilité de chaque acteur. En matière d'exploitation forestière, la tendance actuelle est à une disparition croissante de la forêt. Entre 2000 et 2010, 130 000 Km2 de forêt ont disparu.
L'un des plus grands défis sera de remplacer l'économie basée sur la consommation par une économie verte qui offre de plus grandes opportunités, comme la création de nouveaux emplois.
Les forêts contribuent à la subsistance d'environ 6 milliards de personnes et 2 milliards de personnes utilisent la biomasse comme combustible.De plus elles interviennent dans la dynamique du cycle de l'eau. Ce sont les écosystèmes les moins polluants au vu de la quantité et d'utilisation de l'eau. A ce titre, la Convention RAMSAR a d'ailleurs déclaré l'année 2011, comme année des relations forêts et zones humides.
Le concept de service éco-systémique rencontre un succès important. La source de ce succès est liée à la médiatisation. Il faut néanmoins s'interroger sur les incertitudes associées à ce concept, et notamment les divergences sur le rôle de l'homme face aux écosystèmes.
M.Ouedraougo encourage donc la Francophonie à participer à la création d'une législation sur la forêt, l'eau et les services écosytémiques afin d'avoir des pays orientés sur la foresterie. Il faut de plus contribuer au développement de méthodes pour mettre en débat les incertitudes scientifiques et sociétales associés au concept de services écosystémiques des forêts.
[FFPR2012]
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07/10/24 à 12h30 GMT