Ministre du développement durable, de l'économie forestière et de l'environnement, République du Congo.

L'économie verte est indispensable pour lutter contre le réchauffement de la planète, mais également pour créer des emplois décents pour lutter contre la pauvreté.

M. le Ministre insiste sur les grandes différences en termes d'enjeux entre les différentes parties du Monde.

Selon lui, l'économie verte est déjà en marche, nous la pratiquons partout ! Ceux qui s'orientent déjà dans l'investissement dans les technologies nouvelles pratiquent l'économie verte. Il y a une mine d'activités qui pourraient être exploitées pour créer cette économie, par exemple en matière d'agriculture, qui est en Afrique le premier facteur de déforestation. Il faut donc promouvoir une agriculture " verte ", comme l'agriculture biologique et écologiquement durable. Mais sur ce point la recherche agronomique est en retard et n'apporte pas de solutions concrètes.

En matière énergétique également. Il est nécessaire de transférer les technologies, mais par l'investissement, public ou privé. Les investissements manquent encore cruellement en Afrique, comme en matière hydroélectrique, solaire, ou encore de composte.

Les opportunités, les projets concrets existent. Par exemple : la grande muraille verte de Dakar à Djibouti pour protéger les forêts. Ce sont des activités pérennes en matière de reboisement, d'agroforesterie, etc. La question qui se pose est plutôt : y aura-t-il assez de main d'oeuvre qualifiée ?

Voir également l'exemple du partenariat pour la protection des forêts du Bassin du Congo.

Le prix à mettre dans la promotion de l'économie verte est indispensable. Pour le Ministre il faut mettre fin au cycle des égoïsmes nationaux.

[FFPR2012]