Lors de l'ouverture lundi de la conférence internationale sur les petits États insulaires en développement (PIED) dans la capitale des Samoa, Apia, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a appelé la communauté internationale à soutenir le développement durable dans ces pays grâce à des partenariats multilatéraux.
« En s'attaquant aux problèmes auxquels sont confrontés les PEID, nous créons les outils nécessaires pour promouvoir le développement durable dans le monde entier », a déclaré M. Ban dans son discours d'ouverture de la troisième édition de la conférence.
La conférence est organisée dans la région du Pacifique afin de montrer les défis et les opportunités des nations du groupe des petits États insulaires en développement. Parmi ces défis sont les coûts élevés de l'énergie et du transport, la vulnérabilité aux catastrophes naturelles et la vulnérabilité aux chocs extérieurs.
Les pays insulaires sont également des destinations de choix pour le tourisme, naturellement riches en ressources d'énergie durable comme le soleil et le vent, et ils sont les pionniers de la « croissance bleue » basée sur une économie liée aux secteurs marin et maritime.
« Nous devons évaluer les progrès et identifier les nouveaux défis et opportunités », a déclaré le chef de l'ONU devant plus de 3000 représentants de gouvernements, de la société civile, et des chefs d'entreprise.
L'objectif principal de la conférence est de former de véritables partenariats durables entre les différents participants, dans le but de renforcer les initiatives insulaires qui peuvent aider à résoudre des problèmes mondiaux.
« Les véritables progrès durables ne peuvent pas être atteint sans un environnement international propice qui soutient les efforts nationaux », a souligné de son côté le Président de l'Assemblé générale, John Ashe.
Au moment de l'ouverture de la conférence, au moins 287 partenariats ont déjà été conclu et enregistrés sur le site officiel.
Parmi les principaux thèmes de la conférence se trouvent le problème du changement climatique, et les efforts pour endiguer ses effets.
Le Premier ministre du Samoa, Tuilaepa Sailele Malielegaoi Aiono, a exhorté les organisateurs à prendre des mesures concrètes pour endiguer la hausse du niveau des mers. Il a noté que les problèmes urgents ne reconnaissent pas les frontières et ne détiennent aucun respect de la souveraineté.
« Les grands problèmes de nos petites îles auront tôt que tard une incidence sur tous les pays quel que soit leur niveau de développement et de prospérité », a déclaré le Premier ministre.
La conférence internationale s'inscrit dans la perspective du sommet sur le climat qui aura lieu le 23 septembre au siège de l'ONU à New York. Le sommet vise à catalyser l'action et créer une dynamique pour arriver à un accord sur le climat qui sera à l'ordre du jour l'année prochaine à Paris.
« Les PEID auront un rôle important à jouer », a souligné M. Ban. « Vous aurez l'occasion de dire aux plus grands émetteurs quelles sont les actions que vous attendez d'eux. Et vous pouvez montrer comment vous travaillez pour renforcer la résilience et pour créer les économies vertes de l'avenir ».
Communiqué de presse (683 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT