La première question porte sur la gouvernance et la démocratie. Quand on définit la gouvernance, on pense à la démocratie, et la société civile n'est pas forcément représentative des couches sociales ; En Afrique, ce sont des organisations, syndicats qui s'organisent.
Selon Mme Gendron la société civile est un concept qui est devenu à la mode ces dernières années. Le premier sens de la société civile était le sens parlementaire, des citoyens qui discutent et arrivent à une décision publique politique. Puis la société civile s'est définie par tout ce qui n'est pas l'Etat, regroupant les citoyens et l'entreprise. Cela engendrait un changement de responsabilité. Puis la société civile est devenue transnationale, un nouveau mode d'organisation sociale. Par exemple dans ISO 26 0000 on propose aux organisations d'entrer en dialogue avec des parties prenantes, mais elles doivent faire attention aux groupements vulnérables et populations non organisées. Cela a permit de prendre en compte la société civile, même si elle n'est pas formellement nommée. Le Ministre de la communication du Burkina Faso, précise que le 1er ministre et 10 membres du gouvernement, à Paris pour une réunion organisée par la Banque mondiale avec tous les partenaires qui ont accepté le financement de la SCAD au niveau de 1 500 milliards francs CFA. Dans les secteurs stratégiques, et dans le cadre de cette SCAD, l'investisseur privé est assujetti à une étude d'impact environnemental, à un certain nombre d'actions environnementales. Il faut prendre en compte l'ensemble des sphères. Il faut avant tout faire attention à la vie humaine, pour conjuguer toutes les dimensions.
La deuxième question, il y a un manque de connaissance sur gouvernance, au sujet de la corruption, qui fait blocage à des dons et des richesses. De plus, sur l'économie informelle présent dans énormément de pays francophones, que faire pour instaurer une certaine forme de gouvernance dans ce domaine là.
Selon M. Traoré pour la corruption par rapport à la gouvernance et le développement durable, la corruption commence a existé lorsqu'il n'y a pas de transparence. Les institutions crées des perturbations que les individus ont tendance à continuer et sont prêts à faire des omissions. C'est pourquoi la gouvernance, si elle est bonne la condition n'existe plus ou même si il y a la volonté elle est dénoncée. C'est le conglomérat non fonctionnel avec peu de résultats. Si on améliore la gouvernance, cela réduira la corruption. Concernant l'emploi informel si la situation aujourd'hui de manque de coordination, il faut trouver des solutions. Il faut recommander qu'au plan global les institutions se parlent.
Le Professeur Stéphane Doumbé- Billé, rappelle que pour nommer une organisation mondiale, il faut utiliser la dénomination la plus généralisée, comme Agence internationale spécialisée des Nations Unies.
[FFPR2012]
09/08/24 à 08h48 GMT