Les investissements dans le secteur de l’éducation de base au Burkina Faso ont connu une hausse ces dernières années grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers. Cette augmentation qui a concerné les infrastructures scolaires a eu un effet sur la fréquentation scolaire.
Cet état des lieux a été fait par Tahïrou Traoré, coordonnateur de la Coalition nationale de l’éducation pour tous (CNEPT), lors d’un atelier national sur la politique de l’éducation inclusive pour tous, organisé à Ouagadougou les 4 et 5 avril 2017.
Le forum s’est tenu dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Renforcement du dialogue structuré entre les organisations de la société civile et les décideurs politiques sur le droit à une éducation de qualité pour tous en Afrique».
Malgré ces progrès significatifs, plusieurs préoccupations subsistent en ce qui concerne la rétention des enfants à l’école, l’équité et la qualité dans l’éducation de base, l’efficience et l’efficacité des dépenses publiques de l’éducation et le nombre croissant d’écoles sous paillottes.
Financé par l’Union européenne dans 6 pays africains dont le Burkina Faso, la Tanzanie, la Sierra Leone, le Mozambique, la Zambie et l’Ethiopie, le projet a comme principale activité l’organisation de campagnes de plaidoyer au niveau national. Tahïrou Traoré reconnait que malgré cette tendance positive, plusieurs préoccupations subsistent en ce qui concerne la rétention des enfants à l’école, l’équité et la qualité dans l’éducation de base, l’efficience et l’efficacité des dépenses publiques de l’éducation et le nombre croissant d’écoles sous paillottes.
Le nombre de classes est passé de 5.131 en 2000 à 13.204 en 2014, soit une augmentation de 157,33%. Mais la répartition de ces infrastructures est inégale entre les zones rurales et urbaines. (...)
Par: Elie KABORE
Source: l'économiste du faso
Education : Le Burkina à la traine (1140 hits)
09/08/24 à 08h48 GMT