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Monaco : Il est de notre responsabilité collective de ne pas rater le rendez-vous crucial de 2012




  • Lors du débat général,  le conseiller de Gouvernement pour les relations extérieures de Monaco, s'est axeprimé devant l'Assemblée générale des Nations Unies.
    M. JOSÉ BADIA, a estimé que le développement durable et la construction d'un monde plus sûr, impératifs du XXIe siècle, exigeaient une plus grande responsabilisation de tous les gouvernements et le renouvellement de leur soutien indéfectible aux Nations Unies.  Alors que ces dernières se sont enrichies d'un nouveau Membre, la République du Soudan du Sud, à la suite d'un processus pacifique salué par tous, le monde a été témoin d'un formidable élan de liberté et de démocratie, porté par des milliers d'hommes et de femmes dans le monde arabe, a-t-il déclaré, témoignant ainsi de l'universalité des normes et valeurs de l'Organisation.  Justice, démocratie, dignité humaine, égalité et liberté ont fait renaître l'espoir auprès de peuples trop longtemps réprimés, et aujourd'hui, le défi est immense de ne pas les décevoir, a-t-il insisté.

    M. Badia a rendu hommage au rôle des Nations Unies pour la sauvegarde des biens communs de l'humanité, tels que l'environnement, la santé et la paix, ainsi que pour la sécurité collective.  En Côte d'Ivoire, en Afghanistan, en Iraq, au Darfour, au Soudan, partout elles ont sauvé des vies, parfois en payant le prix fort, malgré des moyens limités, a-t-il ajouté, s'inquiétant qu'elles ne puissent faire face inexorablement à la multiplication des conflits.  Il faut donc oeuvrer en faveur de la prévention des conflits, et quelle meilleure prévention que le développement? a-t-il dit.  Insistant sur le rôle des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, il a appelé à faire figurer les femmes et les filles au centre des stratégies de développement.  Il est de notre responsabilité collective de ne pas rater le rendez-vous crucial de 2012, les 20 ans du Sommet Planète Terre de Rio, a poursuivi le Conseiller.  Reconnaissant qu'il était impossible dans l'immédiat de renoncer au nucléaire et au pétrole, il a prôné un développement des sources d'énergie renouvelable, plus respectueuses de l'environnement et de la santé.  Il est temps de mettre fin aux débats idéologiques et aux clivages qui nous divisent et nous retardent dans la mise en place d'une économie verte, a-t-il enfin déclaré, en déplorant des incidences négatives des activités humaines sur les océans et les mers " de plus en plus visibles ". 
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