Interrogé par Agence France Presse, Brice Lalonde, coordinateur de Rio+20, estime que cette conférence sera " le début d'un cycle, une aventure qui commence ".
Au sujet de la préparation de la conférence, il s'est déclaré " très content qu'il y ait autant de chefs d'Etat et de gouvernement qui viennent, qu'il y ait beaucoup de mobilisation d'associations, de villes... ".

Selon lui, si les négociations avancent, avec la prochaine session du 23 avril au 5 mai, le texte actuel est court, et manque d'ambition. Il s'avoue " préoccupé d'un risque de plus petit commun dénominateur, comme dans toutes les grandes conférences consensuelles ".

Il souligne la tension entre les partisans du développement et ceux de la planète, et la nécessité de concilier les deux approches grâce à une formule " un peu magique ".

Néanmoins, il assure que sur une dizaine d'objectifs de développement durable, la totalité des Etats, développés et en développement, s'engageront, et notamment concernant la gouvernance de l'environnement, qui permettra une meilleure organisation.

Il insiste sur la nécessité d'une vue d'ensemble sur la planète, avec des scientifiques, des ONG, des agences spatiales...

Il conclut enfin que pour beaucoup, Rio+20 est " le début d'un cycle, une aventure qui commence ". C'est selon lui une discussion qui ne fait que commencer, dont les résultats n'apparaitront que dans quelques années.

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