Dans le but de moderniser le centre de technologie et de recherche appliquée en bioénergie et en bioproduits, situé à Grand-Sault, le gouvernement du Nouveau-Brunswick investit un montant total de 346 000 $, par l'intermédiaire de la Société de développement régional et le ministère de l'Énergie, dans l'achat d'équipement bioénergétique qui va permettre de mener des recherches sur des possibilités de produits biotechnologiques à l'intention du secteur des ressources naturelles.
Le gouvernement croit que les interactions entre les biotechnologies et le développement durable sont prometteuses. En effet, les bénéfices potentiels pour la productivité agricole, l'énergie, la santé humaine, la disponibilité de nouvelles techniques de lutte contre la pollution peuvent répondre à des enjeux particulièrement cruciaux du développement durable.
Les biotechnologies industrielles, ou biotechnologies " blanches ", sont l'application de la biotechnologie pour les procédés et la production de produits chimiques, de matériaux et d'énergie. Elles consistent en la production des catalyseurs et réacteurs biologiques qui sont les enzymes et les micro-organismes pour ces productions. En permettant une production dans des conditions plus douces, notamment de température, et à partir de ressources renouvelables, les biotechnologies industrielles apparaissent comme une des réponses à plusieurs grands enjeux socio-économiques : énergie, changement climatique et diminution des ressources fossiles.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick vise à long terme puisque les besoins de l'humanité en énergie vont être doublés dans les cinquante prochaines années, alors que les réserves d'énergie fossiles arriveront probablement à terme avant cette échéance, et que la limitation de leur utilisation est de toute façon indispensable pour tenter de contenir l'effet de serre. La plupart des scénarios présagent une contribution significative de la biomasse pour produire les carburants du futur.
20/08/22 à 08h30 GMT