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Le Cameroun à la Conférence de Doha : avons-nous le droit de décevoir et d'hypothéquer notre existence



  • Allocution de Son Excellence Mr. l'Ambassadeur IYA TIDJANI Chef de la Délégation Camerounaise.

    " Cette Conférence des Parties qui se tient à Doha est historique à plus d'un titre : tout d'abord, elle se tient pour la première fois dans la région du Golfe et ensuite et surtout, jamais elle n'a autant suscité d'espoir auprès des populations de la planète qui placent toute leur confiance en nos travaux ; cet espoir prend alors une amplitude toute particulière avec la présence à Doha de nombreux Chefs d'Etat et de Gouvernement, des représentants et des délégués de tous les pays du monde y compris bien entendu, la société civile dans toute sa diversité et avec toutes les ressources qu'elle recèle.
    Alors, je vous demande, avons-nous le droit de décevoir de tels espoirs et d'hypothéquer à jamais peut-être, notre existence et celle des générations futures pour qui nous nous sommes engagés solennellement dans la Charte des Nations Unies à léguer un monde meilleur ? Bien sûr que non !
    C'est donc dire combien grande est notre responsabilité face à nos populations, face à l'Histoire et les taches à la réalisation desquelles nous sommes engagés, dont tous les intervenants ont apprécié l'ampleur et l'importance (je ne reviendrai donc pas dessus), exigent des moyens financiers et technologiques immenses, des décisions courageuses et une nécessaire coordination de nos efforts dans une approche globale, concertée et intégrée. "

    [COP18-climat]

    Source : ONU

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