La commission CEC de l'UICN compte plus de 600 membres à travers le monde,. Elle a réuni à Barcelone au congrès mondial de la nature une centaine de personnes avec moins de 10 francophones... on les comptait sur les doigts de la main. Ils étaient peut-être là, mais la langue de travail étant l'anglais, peu se sont manifestés...
Tout était presque parfait, un lieu rempli d'histoire, une animation dynamique, des intervenants engagés, bien préparés et prêts à partager... comment ne pas penser à la déperdition d'information, l'échange pour tous ceux dont la langue n'est pas l'anglais. À l'heure où UICN reconnaît l'importance d'une approche plus régionale que globale (pas uniquement Européenne) en prenant plus en compte la francophonie...
Il n'y a aucun doute : les membres de la commission CEC interviennent dans des domaines novateurs et hautement utiles : tels que la recherche d'outils, de méthodes pour permettre une meilleure communication entre les acteurs locaux et les décideurs internationaux, mise en réseaux de personnes ou de communautés bien souvent oubliées, mise au point de politiques et de programmes d'Éducation Environnementale pour le développement durable que ce soit dans les milieux politiques, communautaires et universitaires. Le World Conservation Learning Network (WCLN) qui réunit un réseau d'universités en est un bel exemple.
Le pas manquant est celui vers la francophonie. Espérons qu'il soit bientôt franchi.
Monique Trudel pour IEPF
[CMN2008]
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06/05/24 à 12h32 GMT