Les " témoins climatiques " - des fermiers pauvres - ont dit à un tribunal
spécial sur le changement climatique, au Cap, en Afrique du Sud, le 5 octobre :
" Nous ne voulons pas de la charité de l'Occident. " Ce dont ils ont besoin, ce
sont des stratégies et des politiques pour les aider à surmonter les effets du
changement climatique.
Cela rappelait un peu les audiences de la
Commission Vérité et Réconciliation d'Afrique du Sud. Mais, plutôt que
l'apartheid, le thème de la première des 125 audiences organisées dans 17 pays
avant la conférence mondiale des Nations Unies à Copenhague, au Danemark, était
le changement climatique. Ces audiences s'inscrivent dans le cadre d'une série
d'efforts de la société civile pour s'assurer que les voix de ceux qui ont le
plus de difficulté à vivre avec les effets du changement climatique seront
entendues.
" Ce n'est que lorsque je me suis rendue à une réunion sur le
changement climatique à Kampala [capitale de l'Ouganda] que j'ai su que ce
n'était pas Dieu qui était responsable de nos malheurs, mais les riches
occidentaux qui relâchent dans l'atmosphère trop de gaz [à effet de serre] ", a
dit Constance Okollet Ocham, une fermière du district de Tororo, dans l'est de
l'Ouganda - une région frappée par la sécheresse.
Source : IRIN, département d'informations humanitaires des Nations Unies
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06/05/24 à 12h32 GMT