Un consultant auprès de l'OIF nous présenté un état des lieux des TIC dans l'espace francophone, principalement dans les pays du Sud : infrastructures, accès à internet, outils (ordinateurs, mobiles intelligents), utilisation des logiciels (portails 2.0, wiki, réseaux sociaux).
Selon l'orateur, il faut profiter des avantages que nous donnent les nouvelles technologies pour Rio + 20 par rapport à Rio, même si ces outils ont aussi un coté négatif, un côté pervers.
10 grandes tendances :
- La mobilité. 20 ans en arrière on n'avait pas cette mobilité liée aux infrastructures de l'Internet. Aujourd'hui: 2 milliards d'utilisateurs d'Internet, 5 milliards qui ont accès aux téléphones mobiles (privilégiés par la "génération Internet").
- L'Internet des objets. La manière de traiter les données et donner une adresse IP à chaque objet. Cela ouvre des perspectives énormes.
- Dispersion du traitement. Par exemple : les e-ticket. La prise en charge par des individus commence à être très relative. Cela pose la question du stockage des informations.
- Basculement dans les opérateurs. Ce ne sont plus les opérateurs qui sont en jeu, mais plutôt les services. Il y a donc de nouveaux acteurs.
- La permanence de la connectivité.
- La régulation du secteur. Une question se pose : que faut-il réguler ?
- L'économie numérique. Peut-on s'en passer aujourd'hui ? La réalité c'est que cela change la donne et qu'il faut en tenir compte.
- La part que la gouvernance est entrain de prendre dans le numérique : comment contrôler le secteur qui s'est développé sans contrôle de l'Etat ?
Ces tendances transforment notre environnement et notre façon de faire. Comment peut-on les utiliser pour qu'elles deviennent des outils dans la promotion du développement durable ?
Il faut donc étudier les liens entre le numérique et le développement durable. Il y a un certain nombre d’initiatives qui sont adoptées comme la mise en place des indicateurs et des indices numériques.
Le problème majeur reste l'accès au numérique et à l'Internet. Mais on remarque que le numérique peut être utilisé pour la prévision des catastrophes naturelles ou encore de la gestion des crises, notamment en passant par les SMS (exemple d'Haïti). Après Rion, le concept de télécentres ont été créés. Il faudrait réinventer ce mécanisme avec de nouvelles plateformes en matière de développement durable. Le numérique permet aussi de créer des plateformes participatives en matière de développement durable.
Mais il faut l'encadrer, notamment par la coopération internationale.
[FFPR2012]
06/05/24 à 12h32 GMT