Dans son rapport introductif, le professeur DOUMBE-BILLE, fait une première constatation qui justifie le thème de ce colloque serait que le développement entre dans le droit international dans une société globalisée. Dès les années 1990 et les espoirs déchus du néo-libéralisme ont apporté une réflexion sur le rapport entre le droit international public et le développement. Les règles juridiques devrait être plus adaptées pour pouvoir accompagner la réalisation du développement et aussi pour aider à éviter l’émergence de répercutions négatives du développement et des inégalités. Le développement et son droit ont connu une métamorphose importante qui constitue une réponse aux critiques sévères à son égard, du fait d'une inadaptation à la réalité. Sur le plan conceptuel, il faut noter une émergence de la notion de développement durable qui est au centre du nouveau droit au développement ; sur le plan méthodologique – clarification et ses objectifs. Le droit international est « un incubateur » du nouveau droit au développement, il est en train d’émerger en droit positif. Mais il faut cependant noter les limitations manifestes, notamment l’incohérence et le manque de la coordination au plan institutionnel ainsi que le besoin de l'ouverture vis-à-vis des nouveaux acteurs. Le droit international public peut apporter des réponses aux nouvelles problématiques telles que la régionalisation, la stabilité internationale ou le besoin d’outils adaptés.
Le droit international et le développement sont prédestinées à exister ensemble et s’enrichir mutuellement.
[SFPDI14]
06/05/24 à 12h32 GMT