Pays Non Annexe 1 de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, la Mauritanie appartient à la zone du Sahel Africain la plus touchée par les sécheresses récurrentes depuis 1968. La désertification qui en a résulté est d’autant plus forte que l’effet du climat, conjuguée à l’action de l’homme, a entraîné des conséquences directes sur un milieu déjà très précaire, à savoir la dégradation des conditions socio-économiques générales du pays et de l’environnement physique.
La vulnérabilité du pays au changement climatique touche par conséquent l’ensemble des secteurs vitaux de l’économie nationale. En réponse aux catastrophes récurrentes qui résultent de cette situation, le Gouvernement de la Mauritanie consacre régulièrement une partie de son budget aux programmes spéciaux pour venir en aide aux populations vulnérables victimes des sécheresses. C’est le cas du programme Emel (Espoir), en cours d’exécution, pour une enveloppe financière initiale de 42 Milliards MRO en 2012 et un financement revolving de 12 Milliards MRO par an, soit environ un financement cumulé de 78 Milliards MRO pour la période 2012 – 2015, environ 300 Millions de dollars US,.
Ce programme d’urgences vient juste après le programme d’urgences Solidarité de 2011, qui a coûté neuf Milliards MRO, soit environ 35 Millions de dollars US. La ‘’Contribution Prévue Déterminée au niveau National’’ de la République Islamique de Mauritanie s’appuie sur les programmes de développement sectoriels et sur le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté. Ceux-ci ont pour objectif global la contribution au développement durable, sobre en carbone et résilient aux impacts du changement climatique.
Au vu de ce qui précède, la présente contribution reflète donc à la fois la volonté politique du pays à participer à la réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à répondre aux besoins du pays en matière d’adaptation, dans la mesure de ses moyens et capacités.
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06/05/24 à 12h32 GMT