La RDC, fort d'une population de près de 79 millions d'habitants, selon la Banque mondiale, a enregistré un total de 473 894 étudiants au niveau Universitaire, cependant sur 12 millions de jeunes en âge de travailler, 1 million seulement peuvent être absorbés dans des activités génératrices de revenus.
Cette donnée, très difficile à imaginer, ne refleterait même pas tout à fait la vrai condition de vie car en réalité sur le million cité, plus de 70% se donne à d'activités comme la vente ambulante des arachides grillés alors que la plupart de ces jeunes, y compris les 11 millions de chômeur, ont accumulé un niveau d'étude de 3 ans en moyenne.
La cause de cette disproportion peut être affectée à un niveau très bas de son enseignement mais surtout à la mauvaise politique dans la disposition des filières d'études des Universités congolaises. Le secteur d'activité necessitant le plus de main d'oeuvre n'est souvent pas celui qu'on apprend au sein de ces universités et pour une auto suffisance, les techniques entrepreneuriales ne sont pas toujours apprises ni les moyens pour mettre en oeuvre sa propre structure.
Les filières les plus choisies en RDC étant l'Economie et le Droit, alors que la forte necessité sur terrain pour les organisme est tourné vers les stratégies de Gestion des projets ou encore d'expertise de terrain, tant dans la resolution des conflits que dans la production d'activités agricoles.
Cette formule n'étant pas porteuse d'emploi, il serait temps de mieux centrer l'éducation universitaire Congolaise ou de le diversifier vers les domaines prometteurs d'emploi et d'encourager la culture des initiatives avec des soutiens sur des projets innovants et porteur d'emploi.
Agir, c'est aussi mieux Planifier les stratégie et Ajuster des erreurs pour avancer dans des meilleures circonstances.
06/05/24 à 12h32 GMT