Notre monde est en plein réchauffement climatique, une situation qui préoccupe les décideurs politiques car ils admettent que les émissions en gaz carbonique portent atteinte au système climatique. Certes le réchauffement climatique affecte tous les pays et les écosystèmes, mais les pays en voie de développement en souffrent dèjà de façon disproportionnelle.
Pendant la dernière décennie et afin de répondre à cette problématique, plusieurs mécanismes relatifs à la finance verte ont été développé et le montant qui y est consacré ne cesse d'augmenter. Cela montre l'importance donnée à ce sujet de la part des bailleurs de fonds, des institutions gouvernementales, des ONGs et des autres parties prenantes.
Selon la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changement Climatique (UNFCCC), "la finance verte fait référence au financement local, national ou transnational- provenant de sources de financement publiques, privées et alternatives- qui vise à soutenir des actions d'atténuation et d'adaptation relatives aux changements climatiques". Ainsi la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, le Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris appellent les pays disposant de davantages de ressouces financière à soutenir financièrement ceux qui sont moins dotés et plus vulnérables. Cela montre que les contributions des pays au changement climatique varient énormément.
Aussi, l'Accord de Paris des Nations Unies sur le climat de décembre 2015 a attiré l'attention sur la nécessité de mobiliser d'importants flux de capitaux privés afin de les investir dans des solutions climatiques nécessaires pour lutter contre le changement climatique.
Enfin la finance verte est indispensable pour adresser les changements climatiques, car un niveau d'investissement important est nécessaire pour la réduction des émissions de gaz carbonique, notamment dans les secteurs qui émettent de grandes quantités de CO2. Cependant comme la finance verte est essentielle pour l'atténuation, ça l'est aussi pour l'adaptation. Car elle permet aux pays de s'adapter aux effets néfastes et réduire les impacts du réchauffement climatique même si aujourd'hui la grande partie des financements sont destinés à la réduction et non pas à l'adaptation.
06/05/24 à 12h32 GMT