Avec l’Appui de l’Internationale de l’Education Région Afrique (IERAF) et ses partenaires, le réseau des femmes enseignantes d’Afrique Centrale (RESAC) a tenu sa rencontre annuelle du 06 au 08 décembre 2018 à Kigali-Rwanda au Classic Hôtel. Cette rencontre a connu la participation de 7 des 8 pays membres : Burundi, Cameroun, Gabon, RDC, République du Congo, Rwanda et Tchad. L’objectif était de faire l’analyse stratégique du RESAC afin de renforcer l’intégration de l’approche genre dans les syndicats et le leadership des femmes. Vingt-cinq personnes dont vingt (20) délégués femmes ont pris part à ces travaux cette année.
Le but de cette réunion annuelle était d’une part d’échanger et de partager les expériences en matière d’encadrement et de bonnes pratiques professionnelles et syndicales, d’autre part d’évaluer l’intégration du genre dans les différents pays de la sous-région. La présentation des rapports d’activités par pays a permis de relever les insuffisances et les avancées ici et là en matière d’intégration de genre et dans les institutions et dans les organisations syndicales. Le rapport du pays hôte a retenu toute l’attention.
En effet, au Rwanda, les femmes représentent plus de la moitié de la population et le gouvernement met tout en œuvre pour l’épanouissement de la femme au Rwanda. Des mesures et des dispositions particulières sont prises sur plusieurs plans en faveur des femmes et des jeunes filles. C’est ce qui justifie l’intégration de la composante genre dans tous les programmes et projets du gouvernement ainsi que dans les organisations de la société civile. D’ailleurs le parlement Rwandais compte 60 % de députés femmes, ce qui fait du Rwanda un modèle en matière d’intégration de genre en Afrique et dans le monde.
Cette information a amené les participants à émettre le vœu de voir les gouvernements des autres pays de la Sous-Région s’engager résolument dans l’intégration de la politique genre dans tous les programmes. Recommandation a été faite à ce sujet à tous les bureaux genres d’engager des actions de plaidoyer et de lobbying pour une plus grande participation des femmes dans toutes les activités socio-politiques, économiques et culturelles. Il faut passer « de la parole aux actes ».
La faible représentation des jeunes filles dans les séries scientifiques a été relevée dans la quasi-totalité des pays de la sous-région. Les femmes enseignantes ont été engagées à encourager, à initier et à amener un nombre plus grand de filles à s’intéresser à ces filières qui jusqu’ici sont dominées par les hommes. La rencontre s’est achevée le 08 décembre 2018 à 17 heures et rendez-vous a été pris pour 2019.
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06/05/24 à 12h32 GMT