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Atelier de l'IEPF à la conférence préparatoire à Barcelone



  • Préparation de la Conférence de Copenhague (COP15) Barcelone, 2-6 nov. 2009
    Compte rendu de la réunion IEPF du 4 novembre 2009

    Le 4 novembre, l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), animait un atelier à la conférence préparatoire à la COP 15 qui avait lieu à Barcelone entre le 2 et le 6 novembre. À cette réunion, l'IEPF/OIF présentait son programme pour Copenhague, Pierre Radanne, de Futur Facteur 4,  présentait une " note de décryptage " et donnait de l'information sur l'avancement des négociations et le " Réseau Climat & Développement " faisait un point.

    D'abord, l'IEPF a annoncé le programme de la Francophonie pour Copenhague. Avant la COP, l'IEPF va organiser un atelier préparatoire le 5 décembre toute la journée où la nouvelle édition du " Guide des négociations de la COP15 ",  le " résumé du guide pour les décideurs COP15", ainsi que la Note de décryptage n°3 y seront présentés. Pendant la conférence, deux événements parallèles (side-events) seront organisés : un premier intitulé " Le projet Nectar : négociation climat pour toute l'Afrique réussie "  et un second intitulé " De Kyoto à Copenhague : bilan et perspectives pour les pays francophones ". De plus, il y aurait une concertation des ministres francophones le16 décembre 2009.

    Après, Pierre Radanne, de Futur Facteur 4, a présenté la " note de décryptage n°2 ", rédigée dans le cadre du projet NECTAR de l'IEPF, qui propose quatre points d'entrée pour la négociation: Primo, la " vision partagée ", avec la question sous-jacente " Quel espace de développement pour les PED avec une nécessité de division globale par 2 des émissions à 2050 ? ". Secundo, les engagements des pays de l'Annexe 1 (pays A1) : certains pays ont dérapé, les États-Unis veulent " revenir dans le jeu " mais sans prendre d'engagements contraignants à 2020. Tertio, la mise en oeuvre dans les différents domaines dont l'adaptation, la forêt ou les transferts de technologie et finalement le financement.

    La parution de la " note de décryptage n°3 " est annoncée pour la mi-novembre.

    Ensuite, Pierre Radanne a donné des réponses aux participants concernant les engagements des pays AI dans le cadre du Protocole Kyoto, sur les modes de financements et sur la nature juridiques des contrats à venir. M. Radanne a expliqué qu'il fallait distinguer deux types différents de pays industrialisés: les pays denses et économes car n'ayant pas de ressources fossiles sur leur sol comme l'UE et le Japon, qui arrivent à peu près à tenir leurs objectifs, et les grands pays comme les États-Unis, l'Australie ou le Canada, moins denses, avec un rapport plus dépensier à la consommation, qui eux ont augmenté énormément leurs émissions. Ceux-là doivent entreprendre un changement considérable de leurs modes de vie. Concernant les financements, on a noté que la mise en oeuvre serait retardée si aucune décision était adoptée à la COP. Pierre Radanne a souligné qu'il fallait aussi parler de la souplesse des processus d'attribution, p.ex. à travers quelle caisse la distribution serait gérée. Il a précisé également que les négociations devraient se terminer avec un seul texte qui reprenne le contenu du Protocole Kyoto et pas plusieurs textes à la base des différents groupes de travail du moment.

    La réunion incluait aussi une présentation du " Réseau Climat et Développement " rassemblant 40 ONG, coordonné par ENDA-Tiers Monde et le Réseau Action Climat France (RAC-F). Le représentant a souligné surtout l'inquiétude sur la question de l'additionalité dans le financement des actions par les pays industrialisés et sur le fait que certains pays veulent exclure les technologies non respectueuses de l'environnement comme le nucléaire et le " grand hydro ".

     Nina Treu, IDDRI, pour l'IEPF

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