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TECHNIQUES = Les cours d'eau (1)



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    Cette dépêche a été co-rédigée avec Monique Henry du CEGEP de St-Laurent (Québec)

     

    Les eaux douces de surface sont très diverses mais on les divise habituellement en 2 grandes catégories.

     

    La première est celle des eaux courantes. Elles s'écoulent à plus ou moins grande vitesse vers la mer. Elles présentent des faciès lotiques, quand la topographie ou la pente s'y prêtent, et des faciès lentiques, quand l'écoulement des eaux est relativement lent. On inclut dans ces eaux les ruisseaux, les rivières ou les fleuves. Ce sont les cours d'eau.

     

    La seconde catégorie est celle des eaux stagnantes, dites aussi lénitiques ou lentiques, dont l'écoulement est par définition très lent voire nul. Les lacs et les étangs font partie de cette catégorie. Ce sont les plans d'eau.

     

    En France, si on se réfère à la Directive-Cadre européenne sur l'Eau (DCE), l'évaluation de l'état écologique des cours d'eau implique de définir le type de cours d'eau qu'on étudie. On distingue les cours d'eau en s'appuyant sur divers critères : géologie, relief, climat, chimie, hydrologie et taille du cours d'eau (classification de Strahler).

     

    En tenant compte de ces spécificités, on peut évaluer l'état écologique de ces milieux, en référence à un très bon état, et comparer les valeurs trouvées d'un lieu à l'autre, puisqu'on aura tenu compte des contraintes afférentes à ces milieux. 


    D'un point de vue hydraulique, les cours d'eau sont des canaux naturels qui évacuent les eaux des bassins versants qu'ils drainent. Cette vision réductrice ne tient pas compte de " l'espace rivière ", où le lit mineur est normalement en interaction continuelle avec le lit majeur, la rivière évoluant dans son espace de liberté, où la végétation riveraine joue un rôle primordial (filtrant les nutriments issus du bassin versant, augmentant la rugosité du lit lors des débordements, piégeant les matières en suspension en période de crue,...) et où les annexes fluviales sont des prolongements naturels du cours d'eau, permettant un épanouissement optimum de l'écosystème.

     

    Les cours d'eau subissent des transformations physiques de l'amont vers l'aval et ces changements évoluent dans le temps, sur un tronçon donné ou en une station. Ces transformations ont un impact sur l'écosystème rivière. Elles sont liées au débit liquide, au flux de matières transportées, à la végétation des rives, qui possède sa propre dynamique, et à l'Homme, dont les interventions sont parfois appuyées.

     

    Appréhender les cours d'eau n'est donc pas simple. Ce sont des écosystèmes tributaires, au niveau biologique et d'un point de vue physico-chimique, de la dynamique géomorphologique qu'ils génèrent et des bassins hydrographiques dont ils sont issus.

     

    Au Québec, les cours d'eau sont la première ressource pour les eaux de consommation. Partout dans le monde, ils constituent une richesse inestimable, parfois l'objet de conflits internationaux. Leur rôle primordial implique de les préserver avec le souci de les conserver pour les futures générations.

     

     

     

    [TECHEAUA]

     

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