Sur le perron de l'Elysée à l'issue d'un entretien avec François Hollande, l'écologiste a souligné que sa "liberté de parole reste entière" en dépit de cette mission "internationale", "diplomatique", "inédite" et "bénévole".
Nicolas Hulot a apporté d'emblée la démonstration de cette liberté de parole revendiquée, interrogé sur le projet hautement controversé d'aéroport du grand ouest à Notre-Dame-des-Landes dont il est un des opposants.
"J'ai dit (à François Hollande) que je considérais qu'il y avait des investissements plus importants à faire mais c'est lui le président", a-t-il déclaré devant la presse, ajoutant un peu paradoxalement: "Il serait malvenu et incorrect d'utiliser cette tribune pour donner mon avis".
Le président de la Fondation pour la nature et l'Homme s'est en revanche refusé à évoquer un autre sujet brûlant, la construction du réacteur EPR à Flamanville (Manche) dont la facture vient de s'alourdir de deux milliards d'euros, même s'il promet de faire part de sa position "en d'autres temps".
Ange BAIMEY, pour l'IEPF
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09/08/24 à 08h48 GMT