Le PNUE a publié une évaluation mondiale sur l'émission de mercure dans les pays en développement, à quelques jours du début des négociations d'un traité sur le mercure.

L'exposition au mercure dans les pays en développement est de plus en plus importantes et présente un véritable risque sanitaire et environnemental pour les populations. D'après l'Evaluation mondiale du mercure 2013, les émissions de mercure sont liées à l'extraction minière artisanale.  Ces émissions ont doublé depuis 2005. L'Asie s'avère aussi être le principal émetteur de mercure en rejetant près de la moitié des rejets mondiaux.

Le PNUE a innové dans cette étude puisqu'il a pris en compte les rejets de mercure dans les rivières et les lacs, puisque la majorité des cas d'expositions humaines sont due à la consommation de poisson empoisonné. Le mercure met plusieurs siècles à se désintégrer et selon ce rapport, ce sont près de 200 tonnes de mercure qui se dépose dans l'Arctique chaque année.