Le Sénégal diversifie les stratégies de lutte contre l'avancée de la mer. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Mor Ngom, a effectué une visite à Saly où se déroulent les travaux de mise en place des brise-lames.
Grâce à l'appui financier du Fonds pour l'Adaptation, le gouvernement est en train de réaliser des travaux de protection côtière à Saly (département de Mbour) avec la mise en place de brise-lames immergés. A terme, ces ouvrages permettront de protéger sur 1,5 km, les habitations, mais aussi les infrastructures hôtelières et les installations servant à stocker, à transformer ou à écouler les produits halieutiques. Après un bon démarrage, ces travaux d'un coût de 902 millions de francs CFA ont connu un ralentissement lié à des difficultés techniques dont le règlement mobilise présentement toutes les parties prenantes à ce projet.
La visite du site par le ministre de l'Environnement et du Développement Durable reflète l'engagement des autorités sénégalaises à soutenir et à accompagner la recherche de solutions en vue de mener à bien ces travaux. En réalité l'Etat du Sénégal apprécie à sa juste valeur l'intérêt du Fonds pour l'adaptation qui, après avoir accrédité comme première entité nationale de mise en oeuvre au monde une institution sénégalaise, en l'occurrence, le Centre de Suivi Ecologique (CSE), a par la suite accordé son premier financement à un projet sénégalais : le projet " Adaptation à l'érosion côtière dans les zones vulnérables ". Ce projet, d'un montant de 4,2 milliards de francs CFA, a déjà réalisé avec succès une digue-promenade à Thiawlène (Rufisque), une digue anti-sel à Joal, en plus de la réhabilitation des aires de transformation de Saly et Joal et du quai de pêche de Joal...
B. B. S.
Source : www.lesoleil.sn Pour en savoir plus (875 hits)
09/08/24 à 08h48 GMT