Une étude UCL-VITO épingle la trop grande voracité des ménages belges en matière d'énergie. Côté wallon, le Gouvernement met la dernière main à un nouveau programme d'actions pour y faire faceLes chiffres publiés dans le cadre de l'enquete UCL-VITO sur"La consommation d'énergie dans le secteur résidentiel"sont sans appel. Les ménages belges pourraient économiser 32% de l'énergie qu'ils consomment pour leur chauffage et leur production d'eau chaude sanitaire. 19% pour l'électricité : en dépit de la flambée des produits pétroliers et des énergies en général, malgré les messages d'économie lancés de toutes parts, l'efficacité énergétique des particuliers belges n'a progressé que de 5% entre 2004 et 2005 , bien moins que chez nos voisins européens. Et le niveau d'isolation des batiments reste chez nous l'un des plus mauvais d'Europe. En 2003, la Wallonie aurait consommé 41% de plus que la moyenne de l'Europe des 15. Une boulimie à laquelle seul le secteur industriel semble échapper, vraisemblablement suite aux accords de branches conclus avec 11 secteurs (bientot 12) industriels.Dans ce contexte, le Gouvernement wallon vient d'adopter une série de mesures dont les textes légaux en sont actuellement aux dernières étapes de leur parcours législatif. Ils jouent à la fois sur l'imposition de nouvelles obligations (notamment dans le cadre de la transposition de la directive européenne sur la performance énergétique des batiments), sur le développement des systèmes d'incitation (renforcement des systèmes de primes) et sur des campagnes de sensibilisation actuellement en préparation.

Une stratégie qui bénéficiera de moyens exceptionnels (pour UREBA, 12,5 millions d'euros supplémentaires, près du double des moyens octroyés depuis 3 ans).

Source : Portail de l'Énergie en Région wallonne.

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