Dans une tribune publiée le 9 mai dans Slate.fr, des représentants d'associations, de syndicats et d'entreprises demandent au gouvernement que la future loi de programmation sur la transition énergétique soit ambitieuse, et qu'elle soit mise en œuvre "sans tarder". Nécessaire pour réduire la facture énergétique de la France, cette loi est également perçue comme un levier pour sortir le pays de la crise, et créer des emplois.
A condition que le cap fixé par François Hollande soit respecté : diviser par deux la consommation énergétique à l'horizon 2050, ramener la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité d'ici 2025 et diminuer de 30% le recours aux combustibles fossiles en 2030. "Ces orientations de long terme, adossées à des objectifs ambitieux sur les renouvelables et l'efficacité énergétique, doivent structurer la loi que nous attendons", soulignent les signataires.
Ceux-ci demandent à ce que l'ambition nationale soit coordonnée à l'échelle régionale, au travers d'une Conférence régionale de la transition énergétique réunissant collectivités, services de l'Etat, opérateurs énergétiques, gestionnaires de réseaux, société civile et partenaires bancaires. "Cette instance permettra de mettre en mouvement les différentes filières -bâtiments, transports, production et distribution d'énergie- pour optimiser les bénéfices de la transformation du système". De même, la Conférence bancaire et financière, prévue pour le mois de juin, devrait être déclinée en région "pour canaliser les ressources privées en les adossant à des garanties publiques".
Les signataires rappellent que la transition ne doit pas être seulement énergétique, mais aussi écologique, avec "une vraie politique de protection de l'environnement à moyen et long terme".
Autorisation de publication accordée par actu-environnement.
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