À un mois de la conférence Paris Climat, le ministère de l'Écologie a accueilli, jeudi 29 octobre, la Journée Scientifique 2015. Organisée à l'initiative de l'association Météo et Climat, présidée par Jean Jouzel, en présence de Valérie Masson-Delmotte et de nombreux acteurs du climat, elle portait sur le thème « Enjeux et perspectives de la COP21 : quels apports des sciences du climat pour les négociations ? ».
Le scénario du « laisser faire » en matière de gaz à effet de serre, établi par les scientifiques du GIEC, a permis de mesurer les impacts du maintien de leurs émissions au niveau actuel. Sans aucune mesure restrictive, en 2100, la température aura augmenté de 3,2 à 3,5 degrés. Il s'agit de la plus forte augmentation connue depuis l'ère glaciaire, l'équivalent de 10 000 ans de réchauffement climatique en l'espace de 250 ans.
La communauté scientifique s'interroge sur les effets de l'activité humaine sur le climat pour proposer des solutions pérennes de lutte contre le réchauffement climatique. Les différentes études menées depuis les années 2000 ont permis d'affiner le lien de cause à effet qui existe entre l'augmentation des gaz à effet de serre (GES) et le changement climatique observé. La conférence Paris Climat doit permettre de trouver un accord pour réduire de deux degrés le réchauffement climatique. Pour y parvenir, l'effort de réduction des GES devra être porté entre 40 et 70 % d'ici à 2050.
Source : Ministère
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19/11/24 à 15h53 GMT