Les conclusions du 20eme Congrès Mondial de l'Energie : Rome 2007.
La Gouvernance mondiale : solution d'avenir pour une énergie durable.
Parvenirà une future énergie durable exigera un niveau de coopération globale sans précédents entre l'industrie et le gouvernement, ainsi qu'une intégration plus poussée des marchés énergétiques régionaux et internationaux, a déclaré jeudi le Conseil Mondial de l'Energie, lors de la conclusion de son 20ème Congrès Mondial de l'Energie
Les trois années qui aboutiront au Congrès Mondial de l'Energie qui se tiendra à Montréal en 2010, décideront des 30 ans de notre système énergétique. Pour encourager un haut niveau de coopération au cours de ces années cruciales, le WEC est en train d'étendre son mandat global, qui couvrira les trois enjeux majeurs de la durabilité énergétique, à savoir : éradiquer la pauvreté, fixer la valeur globale du carbone et établir des règles globales en matière de commerce et d'investissements énergétiques dans le cadre d'une nationalisation croissante de l'énergie.
Pour orienter ces décisions, le nouveau mandat global du WEC inclura désormais les responsabilités suivantes :
Un cadre global visant à diminuer les émissions des gaz à effet de serre d'ici 2012 qui permettra également de garantir un prix stable du carbone.
Des réglementations en matière de commerce et d'investissements énergétiques.
De nouveaux modèles financiers susceptibles de limiter le risque des investissements et d'offrir des bénéfices réalistes.
Une intensification de l'engagement des gouvernements et la création de partenariats entre les secteurs public et privé pour répondre à l'interdépendance énergétique globale en constante expansion, une stratégie clé pour éradiquer la pauvreté énergétique.
Une intensification de la contribution de l'industrie conduira les gouvernements à mettre en oeuvre des politiques capables de garantir des incitations aux investissements qui devront être maximalisées pour le long terme. Des investissements substantiels sont indispensables pour doubler les approvisionnements en énergie globale d'ici 2050 et ils se traduiront aussi en une intensité énergétique moindre sans toutefois entraîner une augmentation des émissions de carbone.
« Le WEC envisage avec optimisme la possibilité qu'une troisième révolution énergétique puisse advenir, à condition qu'une action urgente soit entreprise pour poursuivre avec fermeté toutes les options énergétiques » a déclaré André Caillé, Président sortant du WEC.
« L'industrie est dotée des plus récentes technologies disponibles nécessaires pour développer les combustibles fossiles, le nucléaire, des sources hydro et renouvelables capables de concilier le développement et les changements climatiques.
Le WEC est convaincu que les combustibles fossiles resteront un élément incontournable de la fourniture énergétique mondiale pour les prochaines générations, mais de plus gros investissements dans la recherche ainsi que le développement de nouvelles technologies s'imposent pour fournir des formes d'énergie plus propres et alternatives et stimuler l'efficience énergétique. La conservation de l'énergie doit elle aussi devenir une haute priorité de la sécurité énergétique future.
« Le Congrès de Rome a stimulé la discussion sur la politique énergétique de l'Italie et a mis en évidence la nécessité d'ouvrir un débat public sur le rôle de l'énergie nucléaire », a déclaré Chicco Testa. Vice-Président du Congrès Wec de Rome 2007.
L'énergie nucléaire représentera une part toujours croissante du mix énergétique. Une réduction globale de l'émission imposera de se concentrer fortement sur le secteur des transports, qui devra inclure le développement global des bio-combustibes.
« Nos objectifs devront viser à passer maintenant à un développement économique responsable, à la protection du climat et à la réduction des inégalités globales. Nous devons agir vite pour traiter des ces questions globales en impliquant les gouvernements et les entreprises ainsi que les individus. Avec une participation de membres provenant du monde entier, le WEC est l'organisation par excellence susceptible de regrouper toutes les partie prenantes, facteur essentiel pour élaborer les solutions concrètes dont nous avons besoin aujourd'hui » a déclaré Pierre Gardonneix, Président du Conseil Mondial de l'Energie, et PDG de l'Electricité de France.
Le Conseil Mondial de l'Energie est l'organisme le plus représentatif de l'industrie énergétique qui compte des membres dans 96 pays. Sa mission est de promouvoir la fourniture durable de l'énergie et ce pour le plus grand avantage de tous. L'organisation, basée à Londres, est dotée d'un statut consultatif officiel avec les Nations Unies.
Source :
PRESS OFFICE 20TH WORLD ENERGY CONGRESS
[cme2007]
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