La condition des femmes est progressivement devenue une des données importantes du " Développement durable ". L'Agenda21 de la Conférence des Nation Unies sur l'environnement et le développement de 1992, reconnait et encourage l'action des femmes dans le domaine du développement durable. En effet, selon son Chapitre 24-2-c intitulé " Action mondiale en faveur de la participation des femmes à un développement durable et équitable ", l'un des objectifs proposés à l'intention des gouvernements est : " Envisager d'élaborer et de rendre public d'ici à 2000 une stratégie relative aux changements nécessaires pour éliminer les obstacles d'ordre constitutionnel, juridique, administratif, culturel, social et économique, ainsi que les comportements qui s'opposent à la participation complète des femmes au développement et à la vie publique ". Cela témoigne que la femme est un maillon essentiel du développement en général et du développement durable en particulier. Mais aujourd'hui il convient d'aller plus loin que des déclarations.
C'est la raison pour laquelle, dans le cadre du processus de préparation de Rio+20 de juin 2012, l'implication des femmes est forte. Des réunions sous régionales ont été organisées entre l'ONU et la société civile, y compris des groupes et associations de femmes. Ainsi, des groupes de femmes de différentes régions du monde ont fait des propositions sur l'importance de l'égalité homme-femme et le rôle primordial des femmes dans le cadre des deux objectifs principaux de Rio+20 : l'économie verte dans l'optique du développement durable et de l'élimination de la pauvreté ; et le cadre institutionnel du développement durable.
Voir les positions relatives à Rio+20 du Groupe Majeur de femmes africaines, du Groupes Majeur des femmes arabes ; de 31 organisations de femmes asiatiques ; de femmes d'Amérique latine et des Caraïbes ; et des femmes ayant participé à la consultation globale des Nations Unies à Bonn des 1 et 2 septembre 2011 ; sur le lien ci-dessous
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