La Conférence préparatoire à Rio+20, qui s'est tenue au Conseil économique social et environnemental à Paris, a débuté avec le mot de bienvenue de Jean-Paul Delevoye, président du Conseil. Sont intervenus par la suite la Ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du Logement, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet et le Président de l'Assemblée générale des Nations unies, M. Nassir Abdulaziz Al-Nasser.
Il a souligné la nécessité de consolider la gouvernance internationale sur les questions liées à l'environnement. Selon lui, " la réforme institutionnelle sur l'environnement s'impose de façon impérative. Nous avons devant nous une opportunité de créer une nouvelle donne pour combattre la dégradation environnementale dans le monde et pour éradiquer la pauvreté. Cette opportunité est la Conférence des Nations Unies sur le développement durable 'Rio+20' en juin cette année à Rio au Brésil ".
Il a indiqué que " certaines recommandations figurent d'ores et déjà dans la première version du document 'L'avenir que nous souhaitons'. Parmi elles se trouvent une nouvelle définition des rôles de l'Assemblée générale et du Conseil économique et social ainsi qu'une modernisation de la Commission sur le développement durable qui deviendrait un Conseil sur le développement durable ", avant de souligner la place primordiale de la société civile.
Edgar Morin, sociologue et philosophe français, a quant à lui souligné sa préférence pour le terme Organisation mondiale de la biosphère. Selon lui, la création d'une organisation mondiale en matière d'environnement se heurte à de nombreux obstacles, qui tiennent à la diversité des intérêts nationaux immédiats. Il faut changer de logique, pour changer de voie, ou inversement, changer de voie pour changer de logique. Il faut combiner croissance et décroissance en identifiant ce qui doit croitre et ce qui doit décroitre, c'est-à-dire protéger la biosphère tout en poursuivant le positif dans le développement.
[PROCESSRIO2012]