M. Raffarin, Ancien Premier ministre, Représentant personnel du Président de la République française au Conseil permanent de la Francophonie, a débuté son discours en rappelant, 20 ans après la conférence de Rio, les dangers d'un développement indifférent à la planète. Il souligne qu'en 1992 déjà, c'est la francophonie qui avait porté la voix de la lutte contre la désertification.
Il faut selon lui relayer un message de multilatéralisme aux Nations unies, mais il faut surtout le faire fructifier. La francophonie, qui est l'une des voix de ce multilatéralisme, a toute sa place à Rio+20.
Selon lui, les entreprises ont une place très importante pour les modes de production, elles peuvent permettre d'améliorer l'accès à la santé et à l'éducation.
Il souhaite que Rio+20 aboutisse à un mandat pour créer une agence spécialisée des Nations unies sur les questions environnementales, mais il faut convaincre l'opinion publique et les décideurs dans leur diversité.
La francophonie est selon lui une belle ambition, et, portant le message du Président Nicolas Sarkozy, il explique que celui-ci fait confiance à l'OIF pour mobiliser son énergie. Il est convaincu qu'il faut chercher une croissance inclusive, et que l'espace francophone rassemble la complexité qui peut faire jaillir une solution, à la recherche du nouvel humanisme du 21ème siècle.
La francophonie doit rassembler, car l'unité de l'universalité passe par la diversité des cultures.
[FFPR2012]