La 13e session du Forum global des Grands groupes et des Parties prenantes (GMGSF-13) s'est déroulée les 18 et 19 février 2012 au siège du PNUE à Nairobi (Kenya). Le forum, organisé par le PNUE, a eu lieu à la veille de la 12ème Session extraordinaire du Conseil d'administration du PNUE. Plus de 150 représentants de toutes les régions et des neufs grands groupes et des parties prenantes ont participé. En plus de faciliter leurs préparatifs en vue du Conseil d'administration du PNUE, le GMGSF-13 visait à offrir une plateforme pour les échanges entre les grands groupes et les gouvernements sur leurs positions respectives en vue de Rio+20.
Tel que rapporté par le BNT de l'IIDD [notre traduction]:
Une plénière initiale sur l'état des négociations et des préparatifs en vue de la CNUDD a porté principalement sur l'importance de lier tous les niveaux de participation; sur le besoin de rassembler des groupes multidisciplinaires; et sur le déséquilibre entre les trois piliers du développement durable. Les participants se sont ensuite réunis dans trois groupes parallèles portant sur: la gouvernance environnementale internationale dans le contexte du cadre institutionnel pour un développement durable; l'économie verte dans le contexte du développement durable et de l'élimination de la pauvreté; et les enjeux émergents.
Les constats du premier groupe sur la gouvernance ont porté sur la création d'une agence environnementale spécialisée et d'améliorer la Commission sur le développement durable pour qu'une attention égale soit portée aux trois piliers du développement durable; l'intégration des directives de Bali sur le Principe 10 de Rio dans le modus operandi et les processus substantifs de toutes les structures de gouvernance; lancer un processus pour établir un traité mondial et des conventions régionales sur le Principe 10; et l'établissement d'un bureau d'ombudsman avec un mandat fort pour protéger les intérêts des générations futures.
Dans le groupe portant sur le thème de l'économie verte, les enjeux de discussion ont porté sur l'équité et l'inclusion sociale; la gouvernance et la réforme des marchés; une feuille de route pour la transition vers l'économie verte; et l'accord sur la définition et les principes d'une économie verte. Parmi les recommandations du groupe, on retrouve: le développement d'un comité directeur transparent et participatif pour guider la transition vers une économie verte; accroître les exigences pour les engagements des gouvernements; établir des éléments clairs sur le renforcement des capacités, en particulier concernant les technologies et la finance; et assurer l'équité et l'inclusion sociale.
Le groupe sur les enjeux émergents a noté des inquiétudes sur le manque d'ambition du projet zéro de négociations. Parmi les faiblesses: l'absence d'une approche interdisciplinaire forte et d'un suivi efficace des actions; des déficits de connaissances dans les domaines liés aux droits humains à la nourriture et à l'eau, la santé, la nutrition, l'atmosphère et le patrimoine commun mondial. Les résultats de Rio+20 devraient être réalisables, mesurables et applicables.
Source: IIDD
[PROCESSRIO2012]
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