La troisième intervention de la 1ère table ronde portait sur : " Des fonctions écologiques au marché des services écosystémiques, une avancée conceptuelle ou une gageure ? " et a été assurée par Geneviève BARNAUD, Professeur, Service du Patrimoine naturel, Muséum national d'Histoire naturelle, Paris.
Il s'agissait dans cette intervention de développer la question des crédits de biodiversité et les banques de zones humides qui existent déjà aux Etats-Unis. Madame Barnaud apporte sa vision d'écologue pour faire part de l'évolution des concepts écologiques pour lutter contre la détérioration et la dégradation des concepts plus écologiques. Elle rappelle que cette démarche a fait l'objet d'une évolution successive, la préservation d'espèce, la protection de la gestion des milieux, la conservation de la biodiversité, et la création de mécanismes de compensation de services écosystémiques. Elle se demande alors si cette évolution constitue le reflet des avancées scientifiques ou de la capacité d'adaptations des protections de la nature aux courants dominants, tout en relevant les difficultés pouvant être soulevées pour l'évaluation des fonctions écologiques, mais aussi pour l'assimilation d'aspects déterminants comme le dynamisme des écosystèmes.