© Indranil Sengupta/UNESCO-IHE Photo Contest
" C'est ensemble qu'on réussira à gérer l'eau. Cela semble couler de source, écrivent les auteurs. Moins il y a d'eau, plus il est probable que l'on se batte à son sujet. Eh bien, non.
Les chercheurs ont découvert que les climats arides ne sont pas plus sujets aux conflits que les climats humides. Ce n'est pas la seule surprise. Il apparaît que les conflits relatifs à l'eau éclatent à parts égales dans les pays riches et pauvres, les démocraties et les autocraties %u2212 fort heureusement en de rares occasions. Sur les 70 dernières années, les cas de coopération ont, été, en fait, deux fois plus nombreux que les cas de conflit. Et il n'y a apparemment aucun signe de guerres relatives à l'eau en perspective, quoiqu'en disent nos Cassandres."
L'extrait ci-dessus est tiré de l'éditorial de Mme Gretchen Kalonji, Sous-directrice générale pour les sciences exactes et naturelles à l'Unesco, publié dans la dernière parution du périodique Planète Science, de l'Unesco : "Gérer conflits et concertations dans le domaine de l'eau" (vol. 11, no. 1, janvier mars 2013). Ce numéro inaugure l'Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau.
La question des conflits reliés à l'eau est l'un des mythes démentis dans ce numéro du Planète Science, disponible en français sur le site Internet de l'Unesco (voir lien ci-dessous).
[IEAUGIRE]
[AICDEAU-2013]
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