Le Congrès mondial de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a commencé jeudi, avec près de 10.000 participants présents à la cérémonie d'ouverture, au Sommet de l'océan Pacifique et à la réception de bienvenue organisée dans la soirée.
LA CÉRÉMONIE D'OUVERTURE
Le Maître de cérémonie Kamana'opono Crabbe, directeur général, Bureau des affaires hawaïennes, a souhaité la bienvenue aux participants au Congrès mondial de la nature (CMN) en hawaïen et en anglais. Il a souligné l'importance d'établir des liens pour lutter contre le changement climatique, et a invité tout le monde à partager "aloha" les uns avec les autres.
Le gouverneur de Hawaii, David Ige, a déclaré qu'une île est un «microcosme de la planète Terre», et que les communautés insulaires perçoivent les impacts des espèces envahissantes, des incendies forestiers et des pratiques de pêche non durables à proximité des foyers. Il a annoncé l'Initiative durabilité de Hawaii, qui englobe les objectifs suivants: protéger 30% des bassins versants les plus productifs de l'Etat; gérer efficacement 30% des eaux littorales; doubler la production alimentaire locale d'ici 2030; élaborer un plan de biosécurité axé sur les partenariats visant à prévenir, détecter et lutter contre les espèces envahissantes; et passer à une utilisation à 100% des sources d'énergie renouvelables dans le secteur de l'électricité d'ici 2045. Il a également annoncé que Hawai'i a rejoint le Partenariat insulaire mondial en vue d'élaborer des modèles de développement durable au niveau local. Il a exhorté les participants à travailler ensemble pour faire une différence pour "l'île Terre".
Sally Jewell, secrétaire d'état de l'Intérieur, Etats-Unis, a souligné que "l'identité et la culture des êtres humains sont façonnées en grande partie par les eaux et les terres qu'ils habitent". Elle a salué l'expansion, par le président américain Barack Obama, du Monument marin national Papah-naumoku-kea dans l'ouest d'Hawai'i, de plus de 442.778 miles carrés, créant ainsi la plus grande réserve marine sur Terre. Elle a fait observer: que les îles sont particulièrement vulnérables à l'érosion de la biodiversité; que les espèces menacées d'extinction peuvent y être conservées et restaurées avec succès; et qu'une conservation réussie signifie "passer d'actes de bonté accomplis au hasard à une planification stratégique", y compris l'utilisation des derniers outils scientifiques. Jewell a souligné en outre la nécessité: de protéger les couloirs fauniques, "vu que les espèces ne connaissent pas de frontières"; de lutter contre le fléau du trafic illicite de la faune; de respecter et d'utiliser les savoirs traditionnels des peuples autochtones; et de pousser à la mise en application de l'Accord de Paris sur le changement climatique, en envoyant des signaux clairs à toutes les parties prenantes...
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Source : Bulletin des Négociations de la Terre
[UICN2016]
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