La conférence sur le climat de Poznan attaque lundi sa 2e semaine et mise sur l'arrivée des ministres de l'Environnement jeudi pour gagner l'élan qui lui a jusqu'ici manqué, en dépit de sévères rappels à l'ordre sur les conséquences de la dérive climatique.
Quelque 10.000 délégués de 150 pays sont réunis depuis le 1er décembre et devront, d'ici la fin de la semaine, avoir lancé la phase active de négociation d'un nouvel accord qui devra être conclu dans un an à Copenhague. «Si on n'a pas d'élan à Poznan, on aura du mal à le trouver en cours de route.
''Le problème est de savoir si on a suffisamment de volonté politique pour aboutir à quelque chose d'utile», notait un délégué européen avant l'ouverture des travaux.
Déjà une semaine a passé sans permettre d'avancée majeure. Et celle qui s'ouvre sera amputée d'une journée, lundi, pour permettre aux musulmans de célébrer l'Aïd-el-Kébir (Grande fête ou Fête du sacrifice). Or, rappelait en lever de rideau le patron des experts internationaux sur le climat le (GIEC), Rajendra Pachauri, l'heure tourne: les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés doivent impérativement commencer à baisser d'ici sept ans pour prévenir une flambée du thermomètre mondial à la fin du siècle.
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