Par Marianne Dionne, Étudiante au baccalauréat en politique appliquée en cheminement Droit à l’Université de Sherbrooke
Au début du mois d’avril 2018, le gouvernement du Québec dévoilait une nouvelle politique bioalimentaire dans laquelle on annonçait l’intention de doubler la superficie du territoire québécois réservée à la production biologique. L’agriculture durable n’est désormais plus une mode, mais bien une nouvelle façon de concevoir l’agriculture d’aujourd’hui.
Il y a un an, l’entreprise Premier Tech signait une entente avec Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) pour l’élaboration d’un bioherbicide sélectif. Cette entente devrait faciliter la mise en vente et la mise en marché de ce nouveau produit. Les entreprises issues du partenariat ont comme objectif commun de rendre ce produit accessible et d’en faire un succès commercial à grande échelle.
L’herbicide sélectif, développé par l’entreprise québécoise Premier Tech, est un champignon qui a la capacité d’éliminer les mauvaises herbes à feuilles larges, notamment les pissenlits. Il permet de remplacer les traditionnels pesticides utilisés dans les champs par le simple travail des agriculteurs ou des ménages sur leurs terrains privés. C’est une alternative biologique et une option plus écologique aux pesticides chimiques.
Basée à Rivière-du-Loup, au Bas-Saint-Laurent, l’entreprise a débuté le développement de la tourbe de mousse de sphaigne en 1923[1]. Aujourd’hui, elle est polyvalente dans plusieurs domaines soit l’horticulture, l’agriculture, l’équipement industriel et les technologies environnementales. Elle possède une emprise dans plus de 24 pays et qui est reconnue au niveau international.[2]
Pierre Talbot, Vice-président principal Innovation chez Premier Tech explique que :
« Au terme d’un concours public tenu il y a deux ans, Premier Tech a obtenu les droits sur ce produit novateur et écologique. Les travaux rigoureux réalisés par les chercheurs d’AAC ont permis de révéler le grand potentiel de ce nouvel herbicide sélectif à base d’un microorganisme (champignon) naturel pour les marchés résidentiel et agricole ». [3]
De plus, il ajoute que ce type d’ingrédient actif pourrait réellement être prometteur, mais que le principal défi est de réduire les coûts de production afin que le produit soit plus abordable et accessible à tous.[4] La collaboration avec l’AAC engendre une démocratisation et rend possible la commercialisation du produit à grande échelle.
[1] Premier Tech, « Historique : Nos fondations ».
[2] Premier Tech, « Historique : Nos fondations ».
[3]Premier Tech, « Premier Tech signe une entente avec Agriculture et Agroalimentaire Canada pour l’élaboration d’un bioherbicide sélectif », avril 2017, URL :https://www.premiertech.com/global/fr/presse/premiertechsigneuneententeavecagricultureetagroalimentairecanada/
[4] Premier Tech, « Premier Tech signe une entente avec Agriculture et Agroalimentaire Canada pour l’élaboration d’un bioherbicide sélectif ».
Photo : Infodimanche, Premier Tech
Marion Pelletier, « Premier Tech, au-delà de la tourbe », Infodimanche, juin 2017, URL : http ://www.infodimanche.com/actualites/affaires-et-economie/314544/premier-tech-au-dela-de-la-tourbe
Premier Tech, « Historique : Nos fondations », 2017, URL :https ://www.premiertech.com/global/fr/entreprise/historique/
Marion Pelletier, « Premier Tech, au-delà de la tourbe », Infodimanche, juin 2017, URL : http ://www.infodimanche.com/actualites/affaires-et-economie/314544/premier-tech-au-dela-de-la-tourbe
Premier Tech, « Premier Tech signe une entente avec Agriculture et Agroalimentaire Canada pour l’élaboration d’un bioherbicide sélectif », avril 2017 , URL :https://www.premiertech.com/global/fr/presse/premiertechsigneuneententeavecagricultureetagroalimentairecanada/
Mention de crédit : Infodimanche http://www.infodimanche.com/actualites/affaires-et-economie/314544/premier-tech-au-dela-de-la-tourbe
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