La 3e session de la Conférence internationale sur la gestion des produits chimiques (CIGPC-3) s'est ouverte lundi 17 septembre 2012, à Nairobi, Kenya. Dans la matinée, les délégués se sont réunis en séance plénière pour entendre les déclarations liminaires des dignitaires et des délégués. L'après-midi, la séance plénière a repris les discussions sur l'évaluation et les progrès accomplis dans la mise en oeuvre de l'ASGIPC, y compris les rapports d'activités régionaux, les thèmes politiques émergeants et l'ajout d'activités au titre du PAV.
es délégués sont arrivés à Nairobi, pour la CIGPC-3, pleins d'énergie et ont appelé à des discussions franches et constructives, et conscients des nombreuses décisions importantes à prendre à Nairobi pour s'assurer que l'ASGIPC ait une chance d'atteindre ses principaux objectifs. De nombreux délégués se sont sentis encouragés par l'engagement renouvelé en faveur de l'ASGIPC pris à la conférence de Rio +20, ainsi que par les nouvelles données concernant les coûts de l'inaction, mentionnés dans le rapport publié récemment par le PNUE: 'Perspectives mondiales relatives aux produits chimiques'. Au sommet de la liste établie par tous, il y avait la question du financement, à la fois à court et à long termes, la plupart appelant à une prorogation du Programme de démarrage rapide jusqu'à ce qu'un mécanisme de financement prévisible et durable, soit approuvé et rendu opérationnel. "La manière dont nous composerons avec le mécanisme de financement du PDR ou autre mécanisme financier, déterminera le sort de la gestion des produits chimiques, maintenant et dans l'avenir", a confié un délégué. Certains ont prédit que la proposition du DE du PNUE concernant le financement de la gestion des produits chimiques et des déchets, allait donner lieu à des discussions importantes, vu que les réactions à la proposition semblaient aller de leur "plein appui" en tant que résultat clé de la CIGPC-3, à "l'intérêt à en discuter". En fin de compte, un représentant de la société civile a opiné que tout dépendra de la volonté politique : volonté politique de faire de la gestion rationnelle des produits chimiques une haute priorité ; volonté politique d'établir une distinction entre les besoins des différents pays ; volonté politique de réglementer l'industrie ; et volonté politique d'accepter le véritable sens de l'urgence imposée par l'échéance de 2020.
Source : Bulletin des Négociations de la Terre
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