Extrait du N°1 : Nous sommes très heureux d’être à Lima, et ECO est prêt à passer aux choses sérieuses. La COP20 doit proposer des mesures suf- fisamment porteuses de confiance pour renforcer l’action climatique et pour assu- rer le succès de la COP de Paris l’année prochaine. Les rouages sont déjà en place :
- La présidence de la COP 20 au Pérou a fait preuve de son engagement et a fait d’importants efforts pour orienter les négo- ciations sur le bon chemin.
- L’accord climatique pris par les Etats- Unis et la Chine, suivant l’exemple de l’UE, a apporté un élan positif pour les négociations politiques tout en faisant pression sur les traînards et arriérés qui prônent l’inaction du G2 pour ne pas avoir à se salir les mains.
- Le GIEC pointe du doigts les résultats des dernières études qui montrent le besoin urgent pour des mesures environnemen- tales plus radicales ainsi que les conséquences grandissantes de l’attentisme.
- Le Fonds vert pour le cli- mat voit enfin la lumière au bout du tunnel, et dispose désormais d’engagements financiers à hauteur de 9,7 milliards de dollars. Même si cette annonce est la bienvenue, cela ne doit pas effacer le besoin pressant d’une augmentation des financements dans le cadre
du nouveau traité.
Ces annonces et avancées sont-elles suffisantes pour initier des mesures porteuses de confiance à travers le monde, pour consolider les fondations d’une plus grande volonté politique et pour assurer le succès du sommet de Pa- ris ? ECO l’espère vraiment, mais soyons clair, ce n’est que le début et ces annonces d’adaptations et de réductions doivent être vues comme un point de départ que Paris devra élargir et développer.
L’accord à Paris va reposer sur trois déci- sions clés qui doivent être prise à Lima : les éléments de l’accord de 2015, les niveaux d’exigence des iNDC (contributions natio- nales), et les moyens de montée en puis- sance des ambitions pré-2020. Ces résul- tats vont permettre de définir les contours d’un nouvel accord global.
Alors, regardons d’un peu plus près. Le texte final doit inclure un objectif de long terme de suppression progressive de toutes les émissions de combustibles fossiles et l’introduction progressive de 100% d’énergie renouvelables le plus tôt possible, mais pas plus tard qu’en 2050.
Nous attendons également des objectifs pour la finance publique avec la mise en place d’un régime solide et honnête de MRV (mesures et vérifications); un objectif d’adaptation mondial, qui permet à l’adap- tation d’être intégrée à l’accord ; et un plan de travail renforcé de deux ans pour opérationnaliser immédiatement la perte du mécanisme de pertes et dommages de Varsovie et de lui assurer une place appro- priée dans l’accord de 2015.
Pas si simple, non ? Eh bien, ne vous inquiétez pas, comme toujours, ECO est là pour vous aider. Dans cet esprit, nous avons aussi hâte de voir l’inclusion d’un rôle accru pour la société civile dans le texte.
Pour être clair, nous avons de grands espoirs pour le texte sur les iNDC. Les iNDC devront inclure la question de l’atté- nuation avec des contribu- tions régulières, tous les 5 ans, en commençant par les pays mettant en avant leurs contributions pour le cycle de 2020-2025, la fourniture et la mobilisa- tion du financement dans le cadre de l’effort mondial de partage équitable et des contributions d’adaptation volontaire...
ECO n°1 - Lundi 1 décembre 2014
ECO n°2 - Mardi 2 décembre 2014
ECO n°3 - Mercredi 3 décembre 2014
ECO n°4 - Jeudi 4 décembre 2014
ECO n°5 - Vendredi 5 décembre 2014
ECO n°6 - Samedi 6 décembre 2014
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