L’IPBES-3 s'est ouverte lundi 12 janvier 2015 à Bonn, en Allemagne. Dans la matinée, les délégués ont entendu les déclarations liminaires des dignitaires, des groupes régionaux et des accords environnementaux multilatéraux (AEM), et ont discuté: des questions d’organisation; de la participation à la plateforme; de la vérification des pouvoirs des représentants; et des rapports de la Secrétaire exécutive de l’IPBES Anne Larigauderie et des membres du GEM sur la mise en œuvre du programme de travail pour la période 2014-2018.
Dans l’après-midi, les délégués ont repris leurs discussions sur la mise en œuvre du programme de travail, et ont délibéré au sujet des équipes spéciales sur le renforcement des capacités, les connaissances et les données, et les systèmes de gestion des connaissances autochtones et locales (CAL).
Les délégués ont été invités à une soirée de réception offerte par le gouvernement allemand...
DANS LES COULOIRS
À leur arrivée au Centre mondial de conférences ce lundi matin, où l’on pouvait voir des accolades entre vieilles connaissances, les délégués n’ont pas déploré que « la neige qui couvrait Bonn lors de l’IPBES-1 il y a deux ans ne soit pas encore au rendez-vous », comme s’en est joyeusement excusé le Président Zakri de l’IPBES dans son discours d’ouverture.
S’il y avait un consensus au sujet de cette aubaine météorologique, les discussions de la plénière de lundi ont été marquées par des divergences sur la façon de concevoir le temps écoulé et le temps disponible. Les inquiétudes concernant l’organisation des travaux qui prévoit des réunions nocturnes parallèles sans services d’interprétariat tout au long de la semaine ont été contrées en rappelant que l’IPBES a toujours organisé ses travaux de la sorte et en reconnaissant que les délégués ont devant eux un ordre du jour chargé. Les divergences ont affleuré également au sujet des propositions d’ajustement du programme de travail, plusieurs membres mettant en question le besoin –et la sagesse– de rouvrir le « Consensus d’Antalya » tout juste un an après l’avoir atteint.
Lorsque les délégués se rassemblaient pour la réception allemande, profitant de leur unique soirée « libre » de la semaine, certains ont estimé que ces discussions d’ouverture montrent bien le fait que l’IPBES est une plateforme ambitieuse souffrant de contraintes budgétaires, temporelles et humaines.
Source : Bulletin des Négociations de la Terre
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