Vendredi, deuxième jour du CMN de l'UICN, les participants ont assisté à la première journée du Forum, au cours de laquelle ils se sont concentrés sur l'exploration de solutions à certains des défis les plus urgents posés en matière de conservation et de durabilité à l'échelle de la planète.
LA CÉRÉMONIE D'OUVERTURE
Le Prince Charles, via un message vidéo, a déclaré: "pupukahi i holomua - nous devons nous unir pour aller de l'avant". Une cérémonie de bénédiction hawaïenne a suivi. Alison Sudol, Ambassadrice de bonne volonté de l'UICN, a déclaré qu'il n'y a pas de problème singulier ou de solution singulière.
Inger Andersen, Directeur général de l'UICN, a déclaré que le rôle de l'UICN est de sensibiliser à l'état de la planète qui se trouve à la croisée des chemins. Tom Friedman, New York Times, a affirmé "qu'une personne peut nous tuer tous et que nous tous pouvons tout arranger".
Brooke Runnette, National Geographic Society, a parlé d'efforts visant à habiliter les gens et à créer une communauté du changement. Hong Youngpyo, République de Corée, a parlé des progrès accomplis depuis l'édition 2012 du CMN, soulignant que "nous pouvons choisir la voie de la coexistence ou celle de pas du tout d'existence".
Andersen a modéré une table ronde sur les actions entreprises. Sally Jewell, secrétaire américaine de l'Intérieur, a souhaité voir s'effectuer un passage d'une situation où les ressources naturelles sont "vendues" à une situation où les services écosystémiques sont rémunérés, et a parlé de la valeur des savoirs autochtones et la conservation bio-culturale. Peter Bakker, Conseil mondial des entreprises pour le développement durable, a parlé de la clarification de la messagerie scientifique et de l'élargissement des solutions.
Irina Bokova, UNESCO, a qualifié la science d'élément multiplicateur du développement. Erik Solheim, Directeur exécutif du PNUE, a réitéré les appels à la rémunération des services écosystémiques, et à l'enchâssement d'avantages en termes économiques et sociaux. Naoko Ishii, FEM, a parlé de la catalyse du changement systématique pour la protection des biens communs mondiaux.
Edward O. Wilson, Université de Harvard, a soutenu que la protection des terres et océans de la moitié de la planète est chose à la fois nécessaire et faisable. Alejandro del Mazo Maza, Commissaire national pour les zones naturelles protégées, Mexique, a partagé les succès réalisés et a annoncé des efforts visant à protéger la Barrière corallienne méso-américaine...
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Source : Bulletin des Négociations de la Terre
[UICN2016]
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09/12/24 à 11h08 GMT