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Mali : Energies renouvelables au Mali : LES BESOINS DE FINANCEMENT ESTIMÉS À PLUS DE 608 MILLIARDS DE FCFA
Il s’agira, en réunissant cette manne financière, d’accroître le taux d’électrification national à 63% en 2020 et 87% en 2030 ; la part de la population ayant accès aux équipements propres et cuisson (gaz butane, cuiseurs solaires) à 44% en 2020 et 82% en 2030 et porter la puissance produite par les centrales solaires photovoltaïques raccordées au réseau à plus de 500 mégawatts
Le Mali mobilise les acteurs étatiques et privés ainsi que les bailleurs de fonds autour du financement des énergies durables. La direction nationale de l’énergie leur a présenté, avant-hier mardi, le Prospectus d’investissement du programme d’action en énergie durable pour tous (SEforALL). C’était à la faveur d’un atelier national organisé à cet effet à l’hôtel Azalai Salam, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Eau. Moussa Cissé avait à ses côtés le chargé principal des opérations de la Banque africaine de développement (BAD), Nyaki Zangbula Kaningbi.
Notons que l’initiative énergie durable pour tous (SEforALL) a été lancée en 2011 par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon. Elle vise trois objectifs à l’horizon 2030 : parvenir à l’accès universel à l’énergie, doubler le taux global d’amélioration de l’efficacité énergétique et la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial. Dans l’optique de l’exécution de cette initiative, le Mali a établi son Prospectus d’investissement pour présenter aux investisseurs potentiels le contexte de l’investissement dans le secteur énergétique malien et les opportunités de placement susceptibles de contribuer à l’atteinte des objectifs de SEforALL Mali.
Pour y arriver, il a été prôné l’élaboration d’un prospectus d’investissement qui s’articule autour de cinq pipelines : les projets raccordés au réseau ; les projets hors réseaux ; les projets de bioénergie cuisson durable ; les projets d’efficacité énergétique ; les projets pour le renforcement de l’environnement favorable aux investissements.
Dans le but de finaliser sa mise en œuvre, le ministère en charge de l’Energie a choisi l’organisation d’un atelier de présentation dudit prospectus, objet de la présente rencontre dont l’objectif est, entre autres, de partager le document avec l’ensemble des parties prenantes, de recueillir les observations des acteurs clés et de promouvoir l’investissement vers les projets présentés.
Dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général Moussa Cissé a indiqué que le Mali ne pouvait pas, au regard des défis auxquels le secteur fait face, rester en marge de cette volonté. Au nombre desquels challenges figurent le faible taux d’accès à l’électricité au niveau mondial, la prépondérance de la biomasse (bois de charbon) dans le bilan énergétique. A ces défis, il faut ajouter, selon lui, la forte croissance de la demande et l’insuffisance de l’offre énergétique avec une part importante du thermique dans le mix énergétique.
Pour relever ces défis communs à plusieurs pays, en particulier ceux d’Afrique, des Etats ont, avec l’appui du Centre régional pour des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (CEREEC) de la CEDEAO et ses partenaires techniques et financiers, élaboré des Plans d’action nationaux en matière d’énergies renouvelables (PANER) et d’efficacité énergétique (PANNEE). C’est dans cette perspective que les Programmes d’actions de l’énergie durable pour tous ont été élaborés pour coordonner les efforts en vue de l’atteinte des objectifs de SEforALL, a expliqué Moussa Cissé.
Au Mali, ce programme vise par exemple à accroitre le taux d’électrification national à 63% en 2020 et 87% en 2030, a révélé le numéro 2 du département en charge de l’Energie. Pour lui, il s’agit d’augmenter considérablement la part de la population ayant accès aux équipements propres et cuisson (gaz butane, cuiseurs solaires) à 44% en 2020 et 82% en 2030. Aussi, s’agira-t-il de porter la puissance produite par les centrales solaires photovoltaïques raccordées au réseau à plus de 500 mégawatts. Les besoins de financement prévus à cet effet ont été, selon M. Cissé, estimés à 929,11 millions d’euro. Dont 651,5 pour les projets raccordés au réseau, 208 pour les projets hors réseau, 10,11 pour les projets bioénergie et 59,5 millions pour les projets d’efficacité énergétique.
Quant au chargé principal des opérations de la Banque africaine de développement (BAD) – au siège de laquelle est logée la Plateforme africaine SEforALL -, il a reconnu que le réservoir énergétique du Mali est considérable. Pour Nyaki Zangbula Kaningbi, de nombreuses opportunités d’investissement dans le secteur énergétique y sont prometteuses. Parmi lesquelles il a cité les systèmes d’énergies renouvelables en réseau, hors réseau (solaire, hydro et éolien) et les systèmes solaires individuels. S’y ajoutent la généralisation du chauffage solaire de l’eau à destination des ménages et des bâtiments publics ainsi que la transition vers une utilisation systématique des foyers améliorés, a-t-il conclu.
Aminata Diakité
Source : L’ESSOR
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Elon Musk publie une vidéo sur la distance entre les États-Unis et la Russie : « Ils ne sont qu’à trois kilomètres »

Loin des cartes classiques qui les présentent aux antipodes, une réalité géographique stupéfiante unit la Russie et les États-Unis. Seuls 3,2 kilomètres, une respiration à l’échelle planétaire, séparent ces deux géants aux destins souvent entremêlés.
Cette mince étendue d’eau, le célèbre détroit de Béring, révèle une connexion inattendue, un trait d’union physique entre deux nations dont les trajectoires politiques ont si souvent divergé.
Les îles Diomède : sentinelles de glace, symboles d’une frontière singulière
Au cœur de ce détroit mythique émergent les îles Diomède, deux îlots qui incarnent à merveille cette proximité paradoxale. Grande Diomède, terre russe et avant-poste militaire désert, fait face à Petite Diomède, terre américaine où une communauté de quatre-vingt-deux âmes défie l’isolement, agrippée à l’une des localités les plus reculées des États-Unis. Ce contraste saisissant, entre une forteresse silencieuse et une île habitée par la rudesse, illustre la complexité des relations bilatérales, un mélange de distance stratégique et de voisinage tangible.
Le pont éphémère : quand l’hiver unit les continents
L’hiver arctique, avec sa poigne de fer, sculpte un paysage éphémère et fascinant. Les eaux glaciales du détroit de Béring se figent, métamorphosant la mer en un pont de glace immaculé. Une opportunité rare, presque onirique, s’offre alors : celle de traverser à pied cette frontière naturelle, de fouler la glace reliant deux mondes. Marcher d’un continent à l’autre, une aventure hors du temps, une connexion physique entre des cultures et des histoires souvent présentées comme antagonistes.
Un saut vertigineux dans le temps : l’odyssée des fuseaux horaires
L’aventure de la traversée entre les îles Diomède ne se limite pas à une prouesse géographique. Elle offre également un voyage insolite à travers le temps. Franchir le mince bras de mer qui sépare Petite Diomède de Grande Diomède propulse le voyageur dans un bond temporel vertigineux de 21 heures. Un décalage horaire abyssal qui confère à cette traversée une dimension surréaliste, transformant les marcheurs en véritables explorateurs du temps, naviguant entre hier et demain en quelques pas.
Un voisinage insolite, source d’étonnement et de réflexion
Cette proximité géographique inattendue entre la Russie et les États-Unis est une illustration éloquente des paradoxes qui parsèment notre monde globalisé. Cette chaîne de montagnes sous-marine qui les relie est bien plus qu’une simple distance physique ; elle est le théâtre d’histoires complexes, de cultures distinctes et d’expériences humaines contrastées. Cette frontière unique, à la fois tangible et symbolique, continue de nourrir l’imagination et d’inviter à une réflexion sur les liens, les distances et les perceptions qui façonnent notre monde.
La rédaction
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Saly Accueille l’Afrique de l’Ouest : Le Mali Partage son Expertise dans l’Éradication des Maladies Animales

Saly-Portudal, Sénégal, 2 avril 2025 – Le Mali s’affirme comme un acteur clé dans la lutte contre les maladies animales en Afrique de l’Ouest. Sur invitation du Coordinateur technique de l’OMSA-PRAPS-2, le Professeur IDRISS Oumar ALFAROUKH, le Secrétaire général du Ministère de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Madi Maténé KEÏTA, participe activement à l’atelier régional de partage qui se tient à Saly, au Sénégal, du 1er au 4 avril 2025.
Cet atelier de haut niveau rassemble les principaux acteurs de six pays impliqués dans le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2). Outre la délégation malienne de haut rang, comprenant notamment le Directeur National des Services Vétérinaires, le Directeur général du Laboratoire Central Vétérinaire (LCV), ainsi que le Coordonnateur et l’expert santé animale du PRAPS-2, le Sénégal, pays hôte, est également représenté par des figures clés de son département en charge de l’Élevage et de la Pêche.
Organisée par la coordination technique de l’OMSA dans le cadre de son “assistance technique ciblée” pour l’amélioration de la santé animale et le contrôle des médicaments vétérinaires (composante 1 du PRAPS-2), cette rencontre stratégique a pour objectif principal de dresser un bilan précis de l’état d’avancement de la mise en œuvre des Plans Nationaux Stratégiques d’Éradication de la Peste des Petits Ruminants (PPR) et de Contrôle de la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) dans les six pays bénéficiaires du projet.
Par ailleurs, cet atelier constitue une plateforme essentielle pour identifier et discuter ouvertement des contraintes et des difficultés rencontrées par les différents pays, tant sur le plan technique que financier, dans leur quête pour éradiquer ces maladies dévastatrices pour le cheptel ouest-africain. En partageant leurs expériences, leurs réussites et leurs défis, les participants visent à renforcer la coordination régionale et à identifier des solutions innovantes pour atteindre les objectifs fixés en matière de santé animale.
La rédaction
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Alpha Condé ravive la mobilisation face à la transition militaire en Guinée

Un nouvel appel diffusé sur les réseaux sociaux
Le 7 avril 2025, Alpha Condé, ancien président de la République de Guinée, a publié un message sur les réseaux sociaux appelant ses partisans à rester mobilisés.
Cet appel intervient dans un contexte de tensions politiques persistantes. Il marque une volonté affichée de réactiver les réseaux militants en vue d’un éventuel retour sur la scène nationale. Ce message, à forte portée symbolique, relance la dynamique d’opposition à la transition militaire actuellement en place.
Des accusations directes contre la transition militaire
Dans sa déclaration, Alpha Condé dénonce des manœuvres orchestrées par les autorités de la transition pour affaiblir son parti. Ces stratégies incluraient la désorganisation des structures locales, l’infiltration de divisions internes et une campagne de décrédibilisation. Face à cela, il appelle à une vigilance renforcée et à une résistance unie, soulignant que seule la cohésion pourra neutraliser ces tentatives.
Une volonté claire de reconquête du pouvoir
À travers des mots soigneusement choisis, l’ancien président laisse entrevoir un retour possible aux affaires. Il affirme : « Nous allons reprendre notre pouvoir très bientôt », instillant l’idée d’une reconquête imminente. Cette promesse, bien que non officielle, galvanise les fidèles et réactive l’espoir d’une restauration politique. Elle témoigne de la stratégie de long terme qu’il continue de mener, malgré son éviction.
Unité et discipline pour contrer les divisions
Condé insiste sur la nécessité de préserver l’unité interne du parti. Selon lui, les divisions sont exploitées par la transition pour affaiblir la résistance. Rejeter les conflits internes, maintenir la discipline et coordonner les efforts sont présentés comme des impératifs pour garantir la survie politique de son mouvement. Il invite à faire front commun face aux pressions extérieures.
La désinformation, un danger à combattre
La multiplication des rumeurs sur les réseaux sociaux est jugée préoccupante par l’ancien président. Il appelle à une vigilance accrue face aux messages anonymes ou non vérifiés, accusés de semer le doute au sein de la base militante. Selon lui, la lutte contre la désinformation est un levier crucial pour préserver la cohérence idéologique du parti et sa crédibilité auprès du grand public.
Structurer le terrain pour renforcer la mobilisation
La construction d’un maillage militant solide est au cœur de son message. Alpha Condé encourage la tenue de réunions régulières, la formation de cellules locales et la sensibilisation des sympathisants. Chaque militant est appelé à jouer un rôle actif dans la résistance, en assurant la continuité du message politique et en consolidant la présence du parti sur le terrain.
Résister à l’intimidation par la résilience
Malgré la pression exercée par les autorités actuelles, Condé appelle à ne pas céder à la peur. Il évoque les difficultés comme des épreuves nécessaires à la consolidation de la cause. Pour lui, la discipline et la persévérance sont les moteurs d’une victoire politique. Il insiste sur l’importance de transformer les obstacles en opportunités de mobilisation renforcée.
Une stratégie basée sur la solidarité et la persévérance
En conclusion, Alpha Condé exhorte ses partisans à rester soudés. La lutte pour le pouvoir, selon lui, se joue sur la durée, et seule une persévérance collective permettra de triompher. Il rappelle que la victoire appartient à ceux qui ne cèdent ni à la fatigue ni au doute. Ce message s’inscrit dans une stratégie de reconquête fondée sur la fidélité, la résilience et l’engagement.
La rédaction
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Niger : les griffes de la loi se referment sur Inkinane Ag Attaher, figure controversée du FLA

Un séisme sécuritaire a ébranlé la région : Inkinane Ag Attaher, commandant en chef du Front de libération de l’Azawad (FLA), est tombé entre les mains des autorités nigériennes. Cette capture, comparable à la chute d’un pion majeur sur l’échiquier de la lutte antiterroriste, signale une intensification des efforts pour éradiquer la menace qui gangrène le Sahel. L’homme, dont le soutien affiché à l’Ukraine avait soulevé un voile de perplexité sur ses affiliations, a été appréhendé dans le sud du Niger, selon des sources locales concordantes, soulignant la gravité de ce dénouement.
Dans les mailles du filet : les circonstances d’une arrestation cruciale
Les informations distillées du terrain indiquent qu’Ag Attaher a été intercepté non loin de la frontière poreuse avec le Nigeria, dans la région stratégique de Dosso. L’importance de cette prise est capitale, car elle pourrait redessiner la carte sécuritaire non seulement du Niger, mais également du Mali voisin. Bamako, selon des murmures persistants dans les cercles diplomatiques, pourrait rapidement actionner les leviers d’une demande d’extradition, désireux de régler les comptes avec cette figure emblématique de la rébellion.
Ondes de choc et alliances fragiles : les répercussions régionales
L’annonce de cette arrestation a provoqué des réactions contrastées au sein des communautés locales, oscillant entre soulagement et appréhension. La qualification d’Ag Attaher de “terroriste” par les autorités nigériennes exacerbe un climat déjà électrique. L’intensification des arrestations de membres présumés du FLA témoigne de la détermination des Forces armées maliennes (FAMa) à éradiquer cette menace, soulignant l’impératif d’une coopération régionale renforcée pour venir à bout de ces groupes armés transnationaux.
Géopolitique trouble : les alliances suspectes et les motivations obscures
Les ramifications politiques de cette affaire sont profondes et complexes. Le soutien ostentatoire d’Ag Attaher à l’Ukraine sur les réseaux sociaux a alimenté un tourbillon de spéculations quant à ses véritables alliances et aux motivations profondes qui sous-tendent ses actions. La lutte contre le terrorisme, dans ce contexte trouble, exige une approche multidimensionnelle, combinant la force des armes à la subtilité de la diplomatie pour dénouer les fils complexes de ces réseaux obscurs.
Le terrain en ébullition : anticiper la riposte et protéger les civils
L’arrestation d’Inkinane Ag Attaher pourrait bien être l’étincelle qui embrase à nouveau la région. Des représailles violentes de la part des combattants du FLA ne sont pas à exclure. Le spectre de la radicalisation continue de planer, tandis que les tensions latentes entre les différents groupes armés risquent de se cristalliser en affrontements sanglants. Les mouvements de troupes, les frappes aériennes, autant de signes avant-coureurs d’une possible escalade, font planer une menace grandissante sur les populations civiles, prises en étau dans cette spirale de violence.
Un avenir incertain : la vigilance comme boussole dans la tempête
La déstabilisation de la région sahélienne porte en elle les germes d’une crise durable, aux répercussions profondes sur la sécurité et la paix à long terme. Face à cette situation d’une complexité redoutable, la vigilance des acteurs régionaux et internationaux est plus que jamais cruciale. Accompagner la délicate transition militaire en cours au Niger, tout en œuvrant à désamorcer les foyers de tension, est impératif pour éviter une conflagration régionale aux conséquences incalculables.
Un pas en avant, un chemin semé d’embûches
L’arrestation d’Inkinane Ag Attaher constitue indéniablement une avancée significative dans la lutte acharnée contre le terrorisme au Niger. Cependant, les défis sécuritaires qui se dressent sur la route de la stabilité demeurent colossaux. Une attention soutenue, une analyse fine des dynamiques en jeu, seront indispensables pour naviguer avec prudence dans cette période de transition périlleuse. Les yeux du monde restent rivés sur cette région, où chaque action, chaque décision, pourrait faire basculer l’équilibre fragile vers la paix ou vers un chaos encore plus profond.
La rédaction
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Déficit commercial en hausse : la France creuse son trou extérieur à 7,2 milliards d’euros en février
La France traverse une zone de turbulences sur le front du commerce extérieur. En février 2025, le déficit commercial du pays s’est alourdi pour atteindre 7,2 milliards d’euros (soit 4722 milliards de francs CFA), selon les dernières données publiées par les douanes françaises. Une détérioration marquée par la hausse des importations combinée à un recul des exportations, dans un contexte mondial encore instable.
Comparé à janvier, le déficit s’est creusé d’un milliard d’euros, passant de 6,1 à 7,2 milliards. Une évolution due à une baisse des exportations de 500 millions d’euros, désormais estimées à 49,9 milliards, pendant que les importations ont progressé de 600 millions, atteignant 57,1 milliards d’euros.
Cette tendance confirme la fragilité persistante de l’économie française face à la concurrence mondiale, notamment dans les secteurs manufacturiers et énergétiques, principaux contributeurs à ce déséquilibre.
Le commerce de l’énergie pèse lourdement dans cette balance déficitaire, avec un solde négatif de 3,9 milliards d’euros. Les importations énergétiques continuent d’augmenter, alors que les exportations stagnent pour le troisième mois consécutif. Hors énergie, le déficit atteint 4,9 milliards d’euros, porté par les contreperformances de l’industrie manufacturière.
Si les effets directs des tensions commerciales mondiales restent pour l’instant limités dans les chiffres français, l’héritage de la politique protectionniste lancée par Donald Trump — marquée par l’imposition de droits de douane — continue d’influencer les échanges mondiaux. Ces mesures visent à renforcer la position commerciale des États-Unis, mais peuvent désavantager les partenaires européens, dont la France.
À noter : des disparités statistiques apparaissent entre les chiffres français et ceux des États-Unis. Alors que la France affiche un déficit, Washington publie des données montrant un excédent dans les échanges bilatéraux. Ces écarts de méthodologie complexifient l’analyse et pourraient devenir un sujet de friction diplomatique et économique dans les mois à venir.
Sur douze mois glissants, le déficit commercial français s’établit à 81,9 milliards d’euros, un niveau préoccupant alors que l’économie européenne fait face à des défis multiples : instabilité énergétique, ralentissement industriel, et rééquilibrage des chaînes d’approvisionnement.
Alors que la France cherche à relancer sa compétitivité à l’export, ces chiffres rappellent l’urgence de repenser sa stratégie commerciale pour s’adapter à un environnement mondial de plus en plus fragmenté.
La Rédaction
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Niger : Le Haoussa devient langue nationale, le français relégué au rang de langue de travail
Le Haoussa a été officiellement proclamé langue nationale du Niger, selon un décret présidentiel publié récemment. Le français, jusque-là langue officielle, est désormais relégué au statut de langue de travail, à l’image de ce qu’a fait le Mali.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de la charte de la refondation, adoptée le 26 mars 2025, qui redéfinit les fondements institutionnels et culturels du pays. L’article 12 de ce texte reconnaît onze langues nationales, en plaçant le Haoussa – langue la plus parlée du pays – au premier plan.
L’officialisation du Haoussa marque un tournant majeur dans la politique linguistique du Niger. Elle intervient dans un contexte de redéfinition des alliances diplomatiques et culturelles, notamment après l’annonce du retrait du pays de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Ce changement vise à valoriser les langues locales, renforcer l’identité nationale et réduire la dépendance aux anciennes puissances coloniales, selon les autorités de transition.
La rédaction
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Elon Musk à l’assaut des murs douaniers de Trump : une bataille pour le commerce mondial
Tel un électron libre au sein du Département américain de l’Efficacité gouvernementale (DOGE), Elon Musk a engagé une joute verbale audacieuse avec l’ancien président Donald Trump, le pressant de reconsidérer la forteresse tarifaire érigée par les États-Unis à l’égard de multiples nations.
Le Washington Post, s’appuyant sur des confidences de sources bien informées, a levé le voile sur cette confrontation au sommet. Au cœur du débat : l’impact corrosif des barrières commerciales sur l’échiquier économique global et les tensions exacerbées entre Washington et ses partenaires commerciaux historiques.
Musk contre Navarro : une guerre de tweets dans le ciel de la Maison Blanche
Les nuages s’amoncelaient déjà au-dessus de la Maison Blanche, lorsque Elon Musk, maniant Twitter comme une épée, a lancé une série de salves incendiaires à l’encontre de Peter Navarro, le conseiller commercial de l’ère Trump. Cette offensive numérique, loin d’être anodine, constituait une riposte directe à la stratégie protectionniste agressive déployée par l’ancien président. Fort de sa stature d’innovateur visionnaire, Musk a franchi le Rubicon, contactant personnellement Trump dans l’espoir de semer les graines d’une révision des politiques commerciales en vigueur. Ces échanges explosifs mettent en lumière les fractures intestines au sein de l’appareil d’État américain, révélant des visions diamétralement opposées sur la conduite des affaires internationales.
Trump inflexible : la Chine dans le viseur, l’Europe sous pression
Cependant, les efforts déployés par Musk semblent s’être heurtés jusqu’à présent à un mur d’acier. Donald Trump, fidèle à sa réputation de négociateur inflexible, a réaffirmé son intention d’imposer des droits de douane punitifs de 50 % sur les produitsMade in China, brandissant cette menace comme un ultimatum pour contraindre Pékin à abandonner ses mesures de rétorsion. Cette déclaration belliqueuse a ravivé les braises des tensions sino-américaines, illustrant la détermination inébranlable de Trump face aux pressions, qu’elles émanent de l’intérieur ou de l’extérieur de son propre camp. Cette politique tarifaire, présentée comme un instrument de “libération économique”, vise à contrer ce qui est perçu comme des pratiques commerciales déloyales orchestrées par la Chine.
L’Union européenne, alliée surprise dans le jeu de Musk ?
Dans un revirement inattendu, Elon Musk, malgré les relations tendues entre Washington et Bruxelles, a plaidé avec véhémence en faveur de l’établissement d’une zone de libre-échange transatlantique. Cette prise de position audacieuse intervient alors même que Trump avait précédemment érigé des barrières douanières significatives à l’encontre des produits européens. La proposition de Musk, véritable pied de nez à la politique actuelle, esquisse une vision alternative, celle d’une coopération économique renforcée entre les deux rives de l’Atlantique. Son plaidoyer pourrait inciter d’autres figures du monde des affaires à reconsidérer leurs alliances stratégiques face à la montée du protectionnisme américain.
Les douanes à l’offensive : un séisme économique annoncé
Le 2 avril, Donald Trump a formalisé sa doctrine protectionniste en signant un décret instaurant des droits de douane “réciproques” sur les importations en provenance d’un large éventail de pays, qualifiant cette décision de “libératrice”. Un seuil minimum de 10 % a été fixé, grimpant à 20 % pour les marchandises originaires de l’Union européenne. L’administration américaine anticipe des recettes budgétaires colossales, oscillant entre 6 000 et 7 000 milliards de dollars, grâce à ces nouvelles taxes à l’importation. Dans un contexte international déjà électrique, cette politique audacieuse vise à revigorer l’économie américaine, tout en exerçant une pression considérable sur ses partenaires commerciaux, les forçant à reconsidérer leurs stratégies face à ce nouveau paysage économique mondial.
La rédaction
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Burkina Faso : 53,1 millions de dollars pour relancer les chantiers ferroviaires dès 2026
Le gouvernement burkinabè prévoit d’investir 53,1 millions de dollars dans des travaux ferroviaires d’urgence à partir du premier semestre 2026. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale de redynamisation du secteur ferroviaire, essentiel au désenclavement du pays.

L’annonce a été faite le mercredi 2 avril 2025 par le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, lors d’une session d’échange avec la Commission des affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité du Parlement.
Selon le ministre, ces investissements visent à moderniser les infrastructures existantes et à améliorer la connectivité régionale. Le projet prévoit notamment la réhabilitation de certaines lignes vétustes et la mise à niveau des équipements techniques pour garantir plus de sécurité et de fluidité dans le transport ferroviaire.
Cette annonce intervient dans un contexte où le Burkina Faso cherche à diversifier ses infrastructures de transport pour soutenir la croissance économique et faciliter les échanges commerciaux, tant à l’intérieur du pays qu’avec ses voisins.
La rédaction
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Guinée : Grâce controversée de Dadis Camara – Manœuvre politique ou atteinte à la justice ?

Un séisme politique et judiciaire secoue la Guinée. Le général Mamady Doumbouya, président de la transition, a pris une décision en accordant sa grâce à l’ancien chef de la précédente transition, le capitaine Moussa Dadis Camara.
Condamné en juillet 2024 à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité, notamment pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009 qui a coûté la vie à au moins 128 personnes, Dadis Camara a été libéré à peine huit mois après son verdict.
La nouvelle de la libération de Moussa Dadis Camara, justifiée officiellement par des raisons de santé, a provoqué une vague d’indignation. Les familles des victimes du massacre du stade de Conakry, qui attendaient justice depuis plus de quinze ans, expriment leur colère et leur incompréhension face à cette clémence soudaine. Comment un homme reconnu coupable d’atrocités aussi graves peut-il retrouver la liberté si rapidement ? C’est la question qui hante les esprits et alimente un vif débat dans le pays.
Au-delà des justifications médicales, de nombreux observateurs et organisations de défense des droits humains y voient une manœuvre politique de la part du général Doumbouya. En accordant sa grâce à Dadis Camara, figure influente originaire de la région de la Guinée forestière, le président de la transition pourrait chercher à s’attirer les faveurs de cet électorat clé à l’approche d’éventuelles élections présidentielles. Cette stratégie risquée soulève des questions éthiques et met en lumière les enjeux du pouvoir dans une période de transition fragile.
Les conséquences de cette décision sur la cohésion sociale en Guinée sont préoccupantes. La grâce accordée à Dadis Camara divise profondément la société, ravivant des blessures encore vives. Pour certains, elle représente un dangereux signal d’impunité, encourageant les auteurs de crimes graves à croire qu’ils peuvent échapper à la justice. Pour d’autres, il s’agit d’un acte purement opportuniste visant à consolider un soutien politique. Le manque d’accompagnement judiciaire pour les victimes lors de cette libération ne fait qu’accroître le sentiment d’abandon et d’injustice.
Le moment choisi pour cette libération, si peu de temps après la condamnation, est particulièrement douloureux pour les familles des victimes. Ce geste est perçu comme un affront à leur deuil et une remise en cause de la justice tant attendue. En agissant de la sorte, Mamady Doumbouya s’expose à des critiques virulentes et risque de ternir son image, apparaissant comme insensible à la souffrance des victimes et potentiellement complice d’une forme d’oubli des crimes passés. La mémoire des victimes du 28 septembre 2009 se retrouve une fois de plus bafouée par une décision politique lourde de conséquences.
La Rédaction
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Yacouba KATILE à Belgrade : le Mali, acteur clé du dialogue social international

La capitale serbe, Belgrade, a récemment vibré au rythme des échanges et des réflexions sur l’épineuse mais essentielle question du dialogue social. Yacouba KATILE, éminent représentant du Conseil économique, social, environnemental et culturel du Mali, a foulé le sol serbe pour prendre part au Conseil d’administration de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions similaires (AICESIS).
L’événement phare de ce déplacement : une conférence d’envergure marquant le quart de siècle d’engagement envers le dialogue social en Serbie, un anniversaire qui souligne l’intérêt croissant de la communauté internationale pour une collaboration fructueuse.
Belgrade, épicentre des débats : le dialogue social décortiqué
Trois thèmes majeurs ont structuré cette conférence cruciale : « Le dialogue social », envisagé comme un pont entre les acteurs ; « les négociations collectives », outils de construction d’un terrain d’entente ; et « le pouvoir du Dialogue », sa capacité intrinsèque à transformer les relations. Ces sujets ont été explorés sous divers angles, à travers des panels animés, véritables arènes d’idées où experts et délégués ont pu confronter leurs expériences et enrichir leurs perspectives.
La Serbie honore son passé, ambitionne son avenir social
Dès l’ouverture de la conférence, M. Menanja STRAROVIC, le ministre serbe du Travail, a exprimé sa profonde gratitude envers les participants venus des quatre coins du globe. Pour lui, cet événement représente une opportunité inestimable de plonger au cœur de l’histoire du dialogue social en Serbie, d’en tirer les leçons et de tracer les contours d’un avenir plus harmonieux. Le ministre a insisté avec conviction sur la nécessité d’intensifier le dialogue social à tous les échelons, le considérant comme le ciment indispensable pour ériger une confiance solide entre les partenaires du monde du travail.
Le défi de la concrétisation : des paroles aux actes
Un point névralgique a émergé des discussions : le fossé persistant entre les décisions prises d’un commun accord et leur mise en œuvre effective. Le constat, alarmant, révèle que moins de 30 % de ces décisions consensuelles ont franchi le cap de l’application. C’est précisément cette réalité qui confère une importance capitale à des rencontres telles que celle de Belgrade. M. Raoul HENRIQUEZ, porte-parole de l’AICESIS, a chaleureusement salué l’organisation de l’événement, soulignant avec force le rôle du dialogue social comme un puissant vecteur de paix sociale et de développement économique durable.
Le Mali partage son modèle : l’État, garant de la justice sociale
Le Président du Conseil malien, Yacouba KATILE, a captivé l’audience en partageant l’expérience riche et nuancée du Mali en matière de dialogue social. Il a rappelé avec insistance la responsabilité primordiale de l’État dans ce domaine crucial. L’engagement sans faille de l’État est, selon lui, la pierre angulaire pour assurer une protection adéquate et équitable aux travailleurs. Le pacte de stabilité et de croissance, récemment signé au Mali en août 2023, a été cité comme un exemple éloquent de collaboration fructueuse et prometteuse entre les différents partenaires sociaux.
Des recommandations pour l’avenir : semer les graines du progrès social
En point d’orgue de cette rencontre internationale, les recommandations issues des échanges passionnants et constructifs revêtiront une importance capitale. Elles auront vocation à inspirer les politiques publiques dans les nations représentées. Ces documents de référence, véritables feuilles de route pour le progrès social, pourront non seulement éclairer les décisions des dirigeants, mais également impulser une dynamique positive et transformative dans le paysage du dialogue social à l’échelle mondiale.
La rédaction
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En Afrique, les routes tuent bien plus que les guerres : une hécatombe silencieuse
Alors que les conflits armés en Afrique attirent souvent l’attention médiatique, une autre tragédie tue en silence, jour après jour : les accidents de la route. En 2021, pas moins de 259 601 personnes ont perdu la vie sur les routes africaines, soit près d’un quart des décès routiers enregistrés dans le monde. Et pourtant, le continent ne représente que 4 % du parc automobile mondial.

Selon le rapport 2025 sur l’état de la sécurité routière en Afrique, publié par le SSATP, l’Union africaine et l’OMS, le taux moyen de mortalité routière en Afrique est de 19,6 pour 100 000 habitants, le plus élevé au monde. À titre de comparaison, les conflits armés ont causé environ 50 000 morts par an ces dernières années. Autrement dit, les routes africaines tuent cinq fois plus que les guerres.
Un lourd tribut pour les plus vulnérables
Cette crise touche principalement les hommes (75 % des victimes), majoritairement âgés de 18 à 59 ans. Les usagers les plus vulnérables — piétons, cyclistes et conducteurs de deux-roues — paient le plus lourd tribut : les piétons représentent à eux seuls 31 % des décès.
Le drame est d’autant plus inquiétant qu’il est largement sous-déclaré. En 2021, seulement 82 865 décès ont été officiellement enregistrés, contre plus de 259 000 estimés par l’OMS. La faute à des systèmes d’enregistrement défaillants, souvent basés uniquement sur les rapports de police. Seuls 21 pays s’appuient sur les registres civils, et les données restent très incomplètes.
Les infrastructures africaines restent inadaptées aux usagers vulnérables, et les comportements à risque — excès de vitesse, alcool au volant, absence de ceinture ou de casque — sont rarement contrôlés ou sanctionnés. À ce jour, aucun pays n’a une législation conforme aux standards de l’OMS. De plus, seuls neuf pays imposent des audits de sécurité routière.
L’Union africaine a bien adopté un Plan d’action pour la sécurité routière 2021–2030, visant à réduire de moitié les décès d’ici 2030. Mais sur 49 pays dotés d’une agence nationale, seuls 29 lui allouent un budget, souvent très limité. Les financements proviennent surtout de taxes et de dons étrangers, rarement de priorités gouvernementales.
« Créer des routes plus sûres, c’est sauver des vies. C’est aussi libérer le potentiel économique et humain du continent », rappellent les auteurs du rapport du SSATP, en collaboration avec la Banque mondiale et l’OMS.
La rédaction
Brèves
Niger : Arrestation d’un haut responsable du groupe terroriste JNIM dans l’ouest
Un coup majeur a été porté aux groupes jihadistes opérant dans l’ouest du Niger avec l’arrestation d’un cadre influent du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), également connu sous l’acronyme JNIM.
L’opération “NIYA”, menée avec succès le 3 avril 2025 par les forces armées nigériennes dans la région de Tillabéri, sur l’axe stratégique Toro-Dignami, a permis de neutraliser un acteur clé de cette organisation terroriste.
L’interpellation du suspect, dont l’identité n’a pas été immédiatement révélée, a eu lieu lors du contrôle d’un véhicule suspect, fruit d’informations de renseignement fiables. L’armée nigérienne a qualifié cette arrestation de “percée significative” dans sa lutte contre l’insécurité persistante dans cette zone frontalière, régulièrement ciblée par des attaques.
La fouille du véhicule a permis de découvrir un arsenal comprenant une arme à feu, plusieurs téléphones portables et une importante somme d’argent liquide s’élevant à 5,32 millions de francs CFA. Les autorités estiment que ces fonds étaient destinés à financer l’acquisition de matériel logistique pour le JNIM, illustrant l’étendue des réseaux de financement de ce groupe.
Les investigations ont également mené à la découverte d’une base logistique appartenant au suspect dans le village de Boborgou. Ce lieu recelait des provisions, des crédits de communication et du matériel de camouflage, confirmant l’implication profonde de l’individu arrêté dans les activités du JNIM.
Par ailleurs, le suspect est soupçonné d’avoir participé activement à des activités criminelles récentes, notamment l’enlèvement de véhicules sur l’axe Makalondi-Niakatiré, perpétré la veille de son arrestation. Cette implication souligne le rôle actif de ce cadre dans les opérations déstabilisatrices du groupe dans la région.
Cette arrestation intervient dans un contexte régional marqué par une intensification des attaques jihadistes au Niger, au Burkina Faso et au Mali voisins. La lutte contre ces groupes armés constitue une priorité pour les autorités nigériennes, confrontées à une situation sécuritaire complexe et à une instabilité politique persistante depuis le coup d’État de juillet 2023.
Face à cette menace transnationale, une coopération régionale accrue est considérée comme essentielle pour endiguer l’influence des groupes terroristes et restaurer la sécurité dans la région du Sahel. L’arrestation de ce haut responsable du JNIM représente une avancée notable dans ces efforts, mais la vigilance et les actions concertées restent indispensables pour garantir une paix durable.
La Rédaction
Brèves
Abuja : L’Inspecteur Général Konaté Impulse les Réformes Douanières en Afrique de l’Ouest

Abuja, Nigéria – L’Inspecteur Général Konaté, Vice-président de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), conduit depuis ce lundi une mission stratégique de cinq jours à Abuja. Cette visite à mi-mandat vise à renforcer la présence régionale et à accélérer les réformes douanières.
À la tête d’une délégation malienne, l’Inspecteur Général Konaté dirige à Abuja la Conférence des Donateurs de l’OMD pour la région AOC. Cet événement majeur réunit partenaires techniques, financiers et les 24 administrations membres. Ces dernières présenteront des projets structurants pour obtenir un soutien international.
Le Mali se distingue par son ambition réformatrice, notamment avec le projet phare de « Douane intelligente ». Ce programme, axé sur la technologie et la dématérialisation, a reçu un accueil favorable. Le ministre malien de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a promis un soutien financier conséquent.
Un intérêt croissant se manifeste pour l’exploitation du renseignement géospatial (GEOIN). Face à l’insécurité transnationale, cet outil innovant permettrait de cibler les opérations, de réduire les risques et de renforcer la lutte contre les trafics et le terrorisme. L’intégration du GEOIN apparaît comme un atout majeur pour sécuriser les frontières.
Ce soutien aux réformes témoigne de la pertinence des stratégies régionales, impulsées par le leadership de l’Inspecteur Général Konaté. Cette conférence fédère les acteurs autour d’une vision commune d’une douane moderne et efficace.
Multipliant les rencontres et les initiatives, l’Inspecteur Général Konaté engage la région dans une dynamique d’intégration et d’innovation. Son action vise une transformation durable des douanes africaines. En présidant cette conférence, il confirme son rôle de leader régional sur la scène douanière internationale. La région AOC avance avec détermination vers une douane modernisée.
La rédaction
Brèves
Washington sous Pression : Plus de 50 Pays Contestent les Nouveaux Droits de Douane Américains

Les ondes de choc des récentes décisions de l’administration américaine concernant les droits de douane continuent de se propager à travers le globe. Révélant une inquiétude croissante face à cette nouvelle politique commerciale, plus de 50 nations ont déjà tendu la main à la Maison Blanche, cherchant à négocier des exemptions aux barrières douanières nouvellement imposées.
Cette vague de démarches diplomatiques souligne une volonté internationale de désamorcer les tensions et de trouver des terrains d’entente face à un climat économique international de plus en plus incertain.
La mise en place d’un taux de taxation uniforme de 10% sur toutes les marchandises entrant sur le territoire américain a instantanément braqué les projecteurs sur Washington. Si l’objectif affiché est de revigorer l’économie nationale, cette mesure protectionniste a suscité une vive appréhension chez les partenaires commerciaux historiques des États-Unis, au premier rang desquels figurent l’Union européenne et la Chine. Le refroidissement observé sur les marchés financiers a alimenté un débat intense sur les répercussions concrètes de cette stratégie sur la santé économique mondiale.
Face à l’instauration de ces nouvelles taxes douanières, la Chine n’a pas tardé à répliquer, annonçant l’introduction de ses propres mesures tarifaires. Parallèlement, les leaders européens ont intensifié leurs efforts diplomatiques, envisageant une réunion d’urgence pour élaborer une réponse collective et coordonnée. Cette situation met en lumière les frictions grandissantes au sein du commerce international et l’impératif d’un dialogue constructif pour éviter une escalade préjudiciable à tous.
Les annonces de Washington ont provoqué des secousses significatives sur les places financières mondiales, faisant planer le spectre d’une nouvelle correction à Wall Street. Les contrats à terme signalent une atmosphère d’incertitude, ravivant les craintes quant aux perspectives économiques à court et moyen terme. Paradoxalement, certains experts financiers appellent à la prudence, arguant que des ventes massives d’actions en période de crise pourraient exacerber les difficultés.
Dans ce contexte tendu, des figures politiques de premier plan, à l’image du Premier ministre israélien, se préparent à des discussions cruciales avec les États-Unis pour évaluer l’impact des droits de douane. La décision de prolonger les délais d’application de certaines taxes pourrait ouvrir une fenêtre d’opportunité pour parvenir à des accords mutuellement avantageux. Ces initiatives soulignent le rôle essentiel de la diplomatie économique dans la gestion des défis commerciaux contemporains.
Les analystes économiques anticipent que ces nouveaux droits de douane pourraient se traduire par une augmentation de l’inflation, impactant potentiellement le pouvoir d’achat des consommateurs. Néanmoins, les autorités économiques américaines tentent de rassurer, affirmant que l’incidence sur le consommateur moyen devrait rester modérée. Le débat autour de ces politiques commerciales devrait se poursuivre activement, au gré des développements des négociations internationales.
Les récents bouleversements dans le domaine des droits de douane mettent en évidence les tensions croissantes qui traversent la scène économique internationale. La mobilisation de nombreux pays pour engager des pourparlers témoigne d’une aspiration commune à privilégier des solutions pacifiques et durables. L’issue de ces négociations cruciales pourrait bien redessiner les contours du commerce mondial pour les années à venir.
La Rédaction
Brèves
Rupture historique : le Sénégal tourne la page de la présence militaire française sous l’ère Faye

Les annales des relations franco-sénégalaises, riches d’une histoire commune et d’intérêts imbriqués, s’apprêtent à accueillir un récit inédit. Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment dévoilé les contours de sa vision pour ce partenariat bilatéral. Si l’Hexagone demeure un partenaire de premier plan pour le Sénégal, un vent de changement, porteur d’une réorientation stratégique audacieuse, souffle sur Dakar.
Le retrait des étendards : le Sénégal affirme son magistère territorial
Novembre 2024 restera une date charnière : le président Faye a officialisé le retrait total des troupes militaires françaises du territoire sénégalais d’ici l’année suivante. Cette décision d’une portée historique marque la fin d’une présence militaire étrangère séculaire, avec la rétrocession aux autorités sénégalaises d’installations stratégiques, dont le joyau de Dakar. Ce processus, orchestré avec une détermination sans faille, incarne la volonté inflexible du Sénégal de consolider sa pleine souveraineté et de reprendre le contrôle absolu de son espace vital.
La justice comme pilier : l’avènement de l’ère de la redevabilité
Un autre fondement de la doctrine du président Faye réside dans l’application scrupuleuse d’une loi révisant l’amnistie, promulguée sous l’égide de la précédente administration. Ce texte fondamental érige désormais une barrière infranchissable contre l’amnistie pour les crimes les plus abjects, tels que la torture et l’assassinat. Cet engagement inébranlable envers la justice se veut un signal limpide pour l’avenir, une reconnaissance solennelle des souffrances endurées lors des récentes turbulences politiques, où les cris des victimes ne sauraient être étouffés par le voile de l’oubli.
Le passé sans amertume, l’avenir avec principes : la posture de Faye face à Sall
Interrogé sur son prédécesseur, Macky Sall, le président Faye a exprimé sa position avec une clarté dénuée de toute acrimonie personnelle, mais empreinte d’une fermeté républicaine : aucune animosité ne le guide, mais la loi, boussole de la nation, doit s’appliquer à tous, sans privilège ni exception. Cette déclaration pose les fondations d’une culture de responsabilité politique au Sénégal, où nul n’est au-dessus des lois, tout en évitant les écueils des règlements de comptes qui minent la concorde nationale.
Vers un nouvel horizon de coopération : les promesses d’une ère renouvelée
En définitive, les relations entre le Sénégal et la France se tiennent à un carrefour décisif. Le retrait militaire, tel un acte symbolique fort, et l’accent résolu sur la justice ouvrent les portes d’une ère nouvelle. Le gouvernement, sous la houlette du président Faye, est résolu à bâtir un avenir où la souveraineté et la justice seront les maîtres mots guidant chaque décision. Les engagements pris constituent un socle solide pour une coopération renouvelée, mutuellement avantageuse, entre le Sénégal et ses partenaires internationaux, dans le respect de l’identité et des aspirations de chacun.
La rédaction
Brèves
Paris et Alger tentent un dégel diplomatique après des mois de tensions
Signes de dégel dans les relations franco-algériennes. Huit mois après une période de fortes turbulences diplomatiques, Paris et Alger semblent esquisser les prémices d’un rapprochement. Cette dynamique nouvelle fait suite à un entretien téléphonique entre les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune.
Dans la foulée de cet échange au sommet, Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, a atterri dimanche à Alger pour une visite officielle. Cette initiative, répondant à l’invitation de son homologue algérien, Ahmed Attaf, marque une étape potentiellement cruciale dans la tentative de normalisation des liens bilatéraux.
La mission principale de cette visite de haut niveau est d’établir un bilan précis de l’état actuel des relations entre les deux nations. Au cœur des discussions figureront inévitablement les tensions qui ont marqué les derniers mois. Plusieurs dossiers ont contribué à cette crispation, notamment la question sensible du statut du Sahara occidental et l’arrestation controversée de l’écrivain Boualem Sansal à l’aéroport d’Alger en novembre dernier.
Plus récemment, en mars, un nouvel incident est venu exacerber les tensions déjà vives. La transmission par Paris à Alger d’une liste d’individus algériens considérés comme expulsables a été perçue comme une provocation, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à une relation déjà fragilisée.
La présence de Jean-Noël Barrot à Alger est donc interprétée comme une volonté des deux capitales de dépasser ces points de friction et de renouer un dialogue constructif. Les observateurs scrutent avec attention les conclusions de cette visite, espérant qu’elle marquera un tournant vers une normalisation durable des relations entre la France et l’Algérie, partenaires historiques dont les liens sont cruciaux pour la stabilité régionale.
La Rédaction
Brèves
Le Sahel à l’heure du choix monétaire : le Niger, fer de lance d’une indépendance convoitée

La question brûlante de la souveraineté monétaire embrase à nouveau le Sahel. En déplacement à Moscou, Bakary Yaou Sangaré, le chef de la diplomatie nigérienne, a élevé la voix avec une conviction inébranlable : “La monnaie est le cœur battant de notre souveraineté.” Ces paroles résonnent comme un défi, une affirmation de la nécessité vitale pour le Niger de frapper sa propre monnaie, sceau ultime de son autonomie retrouvée.
Un horizon monétaire dégagé : l’optimisme comme étendard
Balayant d’un revers de main les scepticismes ambiants, M. Sangaré a dépeint un avenir monétaire radieux pour les nations sahéliennes. Citant l’exemple de pays ayant franchi ce Rubicon avec succès, il a martelé que ce rêve d’indépendance n’est pas une chimère, mais un objectif tangible. Le ministre a insisté avec force : malgré les pressions externes, la souveraineté monétaire restera le cap inaliénable du Niger.
Les sanctions, catalyseurs d’une volonté farouche
Ironie du sort, les sanctions économiques qui ont frappé le Niger ont eu l’effet d’un électrochoc, renforçant sa détermination à s’affranchir des liens monétaires existants. M. Sangaré a dénoncé avec véhémence le blocage des avoirs du Niger par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qualifiant cette mesure d’injustifiable, d’embargo inadmissible sur les artères financières du pays. Ces épreuves, loin de lesFragiliser, ont aiguisé leur soif d’émancipation.
L’ombrelle russe : une alliance pour la renaissance monétaire
Dans cette quête d’une nouvelle monnaie, le Niger entrevoit un allié de poids : la Russie. M. Sangaré a souligné le potentiel immense de cette coopération pour concrétiser leur ambition monétaire. Cette alliance stratégique, qui dépasse les simples enjeux sécuritaires, offre aux États du Sahel une assistance précieuse dans leur marche vers la souveraineté, redessinant les contours géopolitiques de la région.
L’UEMOA dans la balance : une redéfinition des alliances
Quant à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), M. Sangaré a clairement indiqué que la poursuite dans cette voie n’est plus une évidence. Dans le contexte actuel de fortes tensions géopolitiques, la position du Niger sera mûrement réfléchie. La volonté de se défaire de toute influence extérieure prédominera dans les futures négociations, guidant leurs décisions comme une boussole.
La CEDEAO, un divorce consommé : l’affirmation d’une identité
Le retrait du Niger de la CEDEAO, effectif depuis janvier, a marqué une étape cruciale dans sa quête d’autonomie. M. Sangaré a souligné que cette décision, bien que douloureuse, était un impératif pour garantir leur souveraineté et leurs droits politiques, un sacrifice nécessaire sur l’autel de l’indépendance.
Un horizon de promesses : vers un avenir maîtrisé
La visite à Moscou s’inscrit comme un jalon majeur dans le rapprochement entre le Niger et la Russie, une coopération qui s’étend désormais bien au-delà des questions sécuritaires. L’ouverture envisagée de l’AES à de nouveaux membres, sous des conditions clairement définies, témoigne d’une volonté d’unité régionale, ancrée dans une ferme adhésion à leurs principes fondamentaux.
La détermination du Niger à forger sa propre destinée monétaire pourrait bien être le catalyseur d’un nouveau paysage économique au Sahel. Malgré les défis qui se dressent sur leur chemin, un avenir où ils seront maîtres de leur destin financier semble désormais à portée de main.
La rédaction
Brèves
Affaire Bongo : le verdict approche pour les “biens mal acquis”, la corruption au Gabon sur la sellette

Quinze années se sont écoulées depuis que la justice française a levé le voile sur une affaire aux ramifications tentaculaires : celle des “biens mal acquis” au Gabon. Aujourd’hui, le juge d’instruction a rendu son rapport, signalant l’imminence d’un nouveau chapitre dans cette saga judiciaire qui ébranle les fondements du pouvoir gabonais depuis 2010. Au cœur de cette tempête : des allégations de corruption massive impliquant des figures de proue de la dynastie Bongo.
L’ombre des Bongo et les ramifications internationales
Le Parquet National Financier (PNF) détient désormais les cartes en main, chargé de décider des suites judiciaires à donner aux onze personnes dans le collimateur de la justice. Parmi elles, des noms qui résonnent avec l’histoire du Gabon : les héritiers de l’ancien président Omar Bongo, à l’instar de sa fille, Pascaline Bongo. L’enquête a mis en lumière des complicités bancaires, notamment avec la BNP Paribas, ainsi que l’implication d’une ancienne miss France et de professionnels du droit, tissant une toile complexe de responsabilités.
Un patrimoine colossal, fruit d’une opacité troublante
Les chiffres donnent le vertige : un patrimoine immobilier évalué à 85 millions d’euros, soit environ 56 milliards de Francs CFA, amassé par des voies que la justice soupçonne d’être illicites. Ces révélations fracassantes continuent de captiver l’opinion publique et les médias, braquant les projecteurs sur les mécanismes d’un enrichissement pour le moins trouble.
L’espoir d’un procès : la voix de Transparency International
Pour William Bourdon, avocat de Transparency International France, la clôture de l’instruction est un pas de géant vers la tenue d’un procès tant attendu. “C’est une étape fondamentale pour que la lumière soit faite sur ces pratiques inacceptables”, a-t-il déclaré avec conviction. Cependant, l’état de santé d’Ali Bongo, ancien président déchu, plane comme une ombre sur l’horizon judiciaire. Si son immunité a été levée, sa capacité à répondre de ses actes devant la justice reste une interrogation majeure.
Un miroir des maux : la corruption systémique au Gabon
Ce tournant décisif dans l’affaire des “biens mal acquis” met en lumière les problèmes endémiques de corruption qui minent le Gabon et souligne l’urgence d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques. Les répercussions de cette enquête pourraient redéfinir la perception des gouvernements en place et inciter à un renforcement de la lutte contre la corruption, gage d’une justice plus équitable.
L’aube d’une justice anticorruption au Gabon ?
La fin de l’enquête sur les “biens mal acquis” marque un moment crucial dans la croisade contre la corruption au Gabon. Face à la mise en cause de personnalités influentes, l’espoir d’une justice effective n’a jamais été aussi palpable. Les décisions imminentes du PNF seront scrutées avec une attention particulière, tant par les citoyens gabonais que par la communauté internationale. Ces développements pourraient également servir de catalyseur, incitant d’autres nations à examiner de près leurs propres dossiers de corruption.
La rédaction
Brèves
Course à l’hypervitesse : la Russie, la France et les États-Unis à l’avant-garde des armements hypersoniques

Dans l’arène géopolitique contemporaine, une course effrénée à l’innovation militaire bat son plein, avec les armements hypersoniques comme fer de lance. La Russie, la France et les États-Unis rivalisent d’ingéniosité pour maîtriser ces technologies de rupture. Récemment, la Russie a levé le voile sur l’Avangard, un planeur hypersonique aux capacités duales, capable d’emporter des charges conventionnelles ou nucléaires.
L’Avangard : une météorite stratégique défiant les boucliers
Tel un bolide surgi des confins de l’atmosphère, l’Avangard se présente comme un missile balistique d’un nouveau genre. Sa vitesse fulgurante et sa capacité à effectuer des manœuvres imprévisibles le rendent apte à déjouer les systèmes de défense antimissiles les plus sophistiqués. En se targuant d’être l’arme la plus rapide du globe, la Russie brandit une menace inédite à l’égard des puissances occidentales, États-Unis et France en tête.
Genèse d’une révolution : les étapes clés du programme Avangard
Le programme Avangard, fruit d’années de recherche et de développement intensifs, a franchi de multiples étapes, jalonné d’essais rigoureux et d’ajustements méticuleux. Le colonel général Sergueï Karakayev, figure de proue des Forces des fusées stratégiques russes, a confirmé l’achèvement de cette phase cruciale. Dès mars 2018, la production en série du missile UR-100N était lancée, précédant une série de tests de validation en décembre de la même année.
L’année 2019 a marqué un tournant décisif, avec la réalisation d’essais concluants en décembre et l’annonce de l’entrée en service opérationnel du système Avangard. D’ici 2027, deux régiments entiers seront dotés de ces missiles UR-100N, consolidant ainsi la puissance militaire russe.
Une capacité de frappe sans précédent : la vision de Poutine
Vladimir Poutine, décrivant l’impact de l’Avangard, a évoqué une frappe “comme une météorite, une boule de feu s’abattant sur la cible”. Ce missile constitue l’une des pièces maîtresses d’un nouvel arsenal stratégique dévoilé par la Russie. Capable de dépasser Mach 20 tout en effectuant des trajectoires inattendues, l’Avangard complexifie considérablement toute tentative d’interception par les systèmes de défense adverses.
Les premières unités équipées des planeurs Avangard ont été déployées dans l’Oural, renforçant la capacité de frappe hypersonique du pays. Grâce à ses manœuvres de réduction de trajectoire, l’Avangard est conçu pour échapper aux filets des défenses ennemies, établissant une nouvelle norme en matière de dissuasion.
Un fonctionnement disruptif : la clé de l’invincibilité ?
Le mode de fonctionnement de l’Avangard recèle une ingéniosité remarquable. Lancé par un missile balistique conventionnel, il entame ensuite une phase de rentrée atmosphérique ponctuée de “rebonds” successifs. Un moteur hypersonique maintient une vitesse vertigineuse durant chaque étape de son vol, conférant au missile une imprévisibilité déconcertante.
Les approches terminales complexes rendent l’interception encore plus ardue, offrant une résistance inégalée aux systèmes de défense antimissiles tels que le THAAD américain et l’Aegis. De facto, l’Avangard représente une avancée majeure dans la stratégie nucléaire mondiale, redessinant les contours de l’équilibre des puissances.
La rédaction
Brèves
Rencontre Diplomatque à Moscou : L’AES et sa Diaspora Renforcent leurs Liens Stratégiques

Le 4 avril 2025, à Moscou, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES) ont tenu une réunion avec la diaspora AES résidant en Russie, dans le cadre de leur visite officielle auprès des autorités russes. Ce rassemblement a été l’occasion de discussions profondes et constructives, où les ministres ont détaillé les objectifs de leur mission et exposé la vision des Chefs d’État de la Confédération : répondre aux besoins et aspirations des populations saheliennes, y compris celles vivant à l’étranger.

Les échanges ont porté sur plusieurs thèmes cruciaux pour la communauté AES en Russie, notamment la situation des étudiants, le respect des lois locales, et l’importance de maintenir une image positive des pays de la Confédération. Les ministres ont également souligné l’importance d’un comportement exemplaire de la diaspora et ont encouragé une participation active à la promotion des intérêts communs et à la construction du futur de l’AES. Cette rencontre a renforcé les liens entre les nations du Sahel et leurs ressortissants, tout en mettant en lumière la solidarité et l’engagement mutuel pour le développement de la région.
La Rédaction
Brèves
La France Réaffirme Son Soutien au Maroc sur le Sahara Occidental

Un engagement diplomatique clair
Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réaffirmé le soutien de la France à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Cette position, exprimée lors d’une audition à l’Assemblée nationale, s’inscrit dans la continuité des engagements pris au plus haut niveau de l’État.
Le Plan d’Autonomie, Une Solution Jugée Crédible
La France considère le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme « la solution la plus réaliste et crédible » pour résoudre ce conflit. Jean-Noël Barrot a insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif dans le cadre des Nations Unies, en soutenant les efforts visant à parvenir à une solution pacifique et durable.
Le Soutien d’Emmanuel Macron au Maroc
Le président Emmanuel Macron a renforcé cette position lors de ses échanges avec le roi Mohammed VI en juillet 2024. Il a rappelé que l’avenir du Sahara occidental doit être envisagé sous souveraineté marocaine, garantissant ainsi la stabilité et la sécurité de la région.
Une Alliance Stratégique et Diplomatique
Cette ligne diplomatique a été confirmée lors de la visite officielle de Macron au Maroc en octobre dernier. Devant le Parlement marocain, il a souligné que la stabilité du Maghreb passe par une reconnaissance claire du rôle du Maroc dans la gestion de ce territoire.
Une Coopération Franco-Marocaine Renforcée
Au-delà de la question du Sahara occidental, cette position illustre la volonté de Paris de consolider son partenariat avec Rabat. La France mise sur une approche pragmatique pour maintenir des relations solides avec son principal allié en Afrique du Nord.
Le soutien français à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental confirme une vision diplomatique axée sur la paix et la stabilité. Cette alliance stratégique renforce les liens entre Paris et Rabat, tout en privilégiant une résolution concertée et durable du conflit.
La rédaction.
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