L'Institut international pour le développement durable (IIDD) rapporte que le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, le Mécanisme mondial ( MM) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CLD) et le Consortium OSLO sur les options de la gestion durable des terres utilisation durable des terres viennent de publier une étude technique , intitulé "Valuing the biodiversity of dry and sub-humid lands " (Valoriser la biodiversité des terres arides et sub-humides), qui fournit de l'information pertinente aux politiques sur les méthodes d'estimation de la valeur dans le contexte des terres arides et des conseils pour leur utilisation.

Tel que résumé par l'IIDD  [notre traduction]:

Distribuée en tant que l'étude technique de la CDB numéro 71, le rapport revu par les pairs a été publié en réponse à la demande de la Conférence des Parties de la CDB d'un rapport sur la valeur des terres arides et sub-humides , en tenant compte du rôle des pasteurs, autres autochtones et communautés locales dans la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité des terres arides et sub-humides et leurs connaissances traditionnelles associées ( décision de la CdP X/35). Le rapport comprend une introduction sur la biodiversité des terres arides, l'évaluation et la façon dont l'évaluation peut aider dans le contexte des terres arides, et des sections sur : la valeur de la biodiversité des terres arides et des services écosystémiques - l'état %u200B%u200Bactuel de l'information économique ; combler les lacunes de connaissances - la réalisation d'études d'évaluation, et l'aide des données d'évaluation dans le processus décisionnel.

Le rapport conclut que les écosystèmes arides sont le résultat de siècles d'interaction humaine-animale-environnementale, en grande partie par des groupes pastoraux. Il est à noter que la littérature économique examinée démontre qu'une grande partie de la valeur de la biodiversité des terres arides est dérivée de sa son utilisation directe et indirecte, tandis que la " valeur sociale " de la biodiversité est une fonction de ces utilisations, du local au global. Beaucoup de gens dans les zones arides utilisent des moyens de subsistance qui préservent la biodiversité de façon novatrice, mais le pastoralisme bien gérée a la possibilité de faire une différence pour beaucoup d'autres.

L'agriculture des terres arides, en adoptant des pratiques de gestion durable des terres, peut également contribuer à des résultats positifs du point de vue socio-économique et de la biodiversité. Parce qu'ils sont économiquement et culturellement viables, il est probable que, compte tenu de l'opportunité, les écosystèmes arides seront conservés de manière informelle par les communautés vivant dans la région. De nombreuses pratiques traditionnelles de gestion des terres se sont avérées plus économiquement viables que les solutions "modernes" et fournissent simultanément des avantages de la conservation. Lorsque les défaillances du marché se produisent, cependant, les occasions se présentent à revoir les politiques et voir ce qui doit être ajusté.

Télécharger la publication: http://www.cbd.int/doc/publications/cbd-ts-071-en.pdf

Source : IIDD